Je vous souhaite un bel automne…..I wish you a beautiful autumn °°°°°
Publié 27 mars 2014 dans REMARQUE 55 Commentaires
Le ciel lentement se rapproche
Le vent balaie les amours
Les mots doux au fond des poches
Il fait un peu frais
Approchent les heures sombres
Cloîtrées sous un toit opaque
Il est trop tôt pour faire un feu
Trop tard pour la sieste douce
Les pieds dans les flaques
Quelques marcheurs partent sans hâte
Chercher des champignons
Sous les arbres roux
Je n’aime pas l’automne
Ses couleurs trop vives
Ce n’est pas ce qui m’enivre
Non, je n’aime pas l’automne
Je veux voir ton pied nu
Et rêver sans retenue
Mais l’automne a tout enclos
Les corps
Les âmes coureuses
Mes délires d’amoureuse
Peut-être malgré tout
Te moquant de l’automne
Resteras-tu encore pieds nus
Et moi tête nue
J’irai vagabonder dans tes quartiers
J’irai vagabonder
Qui sait après tout ?
Claire-Lise Coux, extrait du recueil « Les rues fantasques »
Une photo originale car il aimait l’originalité
Nous étions tous inquiets car il ne postait plus…Nous pensions qu’il s’agissait d’une panne ou bien peut-être était-il parti en vacances?
Mais ce n’était pas normal quand même..
Je viens d’apprendre son décès.
De nouveau, nous sommes tristes : Isa et maintenant Alain!
Il avait de nombreux ami(e)s dont il visitait les sites chaque jour
Un commentaire court, mais sincère!
J’ai une pensée toute particulière pour sa famille et je leur adresse mes sincères condoléances.
La mort frappe à n’importe quel âge, à n’importe quelle heure.
La mort est ce qu’il y a de plus injuste mais elle fait partie de notre vie…
Ironie du sort, son dernier article parlait du sommeil.
Et la dernière phrase de cet article était : Alors, essayez de dormir ! Comme on dit : Qui dort dîne !!! Sauf que le sommeil ne fait pas grossir
Cliquez sur l’image s’il vous plaît pour un dernier hommage à Isabelle
Il y a plusieurs années que cette image est là pour avoir accès à son blog mais,
Isabelle vient de terminer son combat!
La maladie a été la plus forte!
Elle s’est battue jusqu’au bout avec l’énergie qui lui restait!
Toujours gentille, souriante, et un courage à toutes épreuves..
Toutes mes condoléances à la famille!
Que Dieu leur donne la force pour surmonter cette épreuve!
Tu as les yeux qui brillent.
Tu me donnes l’ envie
De partir vers l’océan,
Où se rassemblent les rêves d’ enfants.
Tu as les lèvres si pures,
Que même un murmure serait une blessure.
J’aimerais avec toi
M’envoler là-bas.
Tu fais chaque seconde
Tourner en mieux le monde.
Je rêve d’avoir au coeur,
Ce sentiment de bonheur,
Qui fait toute ta candeur.
Souvent des bras t’entourent
Avec tellement d’amour,
Que je me surprends à croire
Qu’il y a encore de l’espoir.
J’espère que je serai
Autorisée à t’aimer.
Il y a des « gens » qui blessent
Chaque jour la noblesse
Des enfants trop heureux.
Et les rendent malheureux.
Que personne ne te touche.
Au dessus de ta couche,
Je veillerai sur toi
Si tu veux bien de moi.
Je veillerai sur ton corps
Comme j’ai pleuré sur le mien
Dont personne n’a pris soin.
Je veux espérer, rêver, aimer.
Aimer comme seuls les enfants peuvent le faire.
Remplacer la haine par le pardon, et pourtant je
Ne puis encore le lui accorder.
Racontes moi l’innocence, parles, que
Je puisse enfin dormir sans la peur au ventre.
Parles moi, je t’en prie. Pour « réparer » ma vie.
Francine ©
Quelle est cette douleur qui nous pousse vers le vide? La vie n’en n’a que faire. Elle se sert de mystères. Nos sens désabusés se refusent d’exister et sans un mot même fragile, s’en vont vers d’autres lieux plus dociles. Là où rien n’opprime les corps fatigués. Qui vous a dit que je cherchais un port où mes chagrins pourraient se reposer? Où mon être serait bercé dans les bras d’une vague qui échoue sur la dune ? Qui vous a prévenu? Non, ne dîtes rien. Je préfère imaginer pour ne point pleurer. (Francine)
Quelques pensées et « textes » que j’apprécie°°°°°
Publié 5 mars 2017 dans MES CITATIONS ET PROVERBES PREFERES 11 Commentaires
Que sommes nous mon ami , des oiseaux blessés
Et pourtant heureux de s’envoler
Vers le bleu du ciel?
Qui sommes nous mon frère?
Des âmes tourmentées mais heureuses
De pouvoir voyager sur le fil de la vie?
Que ferons-nous de tout cet amour
Enfoui au plus profond de nous?
Ce sentiment trop souvent refoulé
Pour protéger notre pudeur..
A la première seconde de notre vie
« Ils » ont décidé pour nous mon coeur.
Au moment suprême, quand tout se dévoile,
Pourquoi avons nous tu ce cri
D’espoir même dans le noir?
Qui se souviendra de nous ma mie ?
Les enfants cachent trop de mystères
Et ne s’encombrent plus de souvenirs,
Et s’efface trop vite le nom du père .
Ainsi va la vie ma tendre amie…
Qu’avons nous appris mon ami, mon frère, ma mie?
Si ce n’est le secret d’une tendre illusion..
Et qu’avec passion sans retenue,
Nous avons réécrit la mélodie qui nous berçait;
Ivres de tous ces sentiments qu’exprimaient
Nos regards mieux que les mots
enfouis sous des larmes salvatrices …
Ceux qui se souviendront,
Pourront écrire une symphonie mes amis..
Les actes passés sont toujours retrouvés
Par des coeurs où la sincérité
S’est blottie à jamais
Et « ils » sauront
Ecouter notre mélodie mon amour…
Francine©
Petit montage que j’ai « essayé » de réaliser en pensant aux enfants, ces êtres merveilleux qui nous apportent tant de bonheur. Leur innocence est malheureusement trop souvent souillée par des êtres qui ne sont pas dignes d’être appelés « humains
Nous avons le devoir et l’obligation de les respecter.
Vos enfants ne sont pas vos enfants,
Ils sont les fils et les filles
De l’appel de la vie à elle-même.
Ils viennent à travers vous
Mais non de vous.
Et bien qu’ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas.
Vous pouvez leur donner votre amour mais non pas vos pensées.
Car ils ont leurs propres pensées.
Vous pouvez accueillir leur corps, mais pas leur âme.
Car leur âme habite la maison de demain,
Que vous ne pouvez visiter, pas même dans vos rêves.
Vous pouvez vous efforcer d’être comme eux, mais ne tentez pas de les faire comme vous.
Car la vie ne va pas en arrière, ni ne s’attarde a hier.
Vous êtes les arcs par qui vos enfants comme des flèches vivantes sont projetés.
L’archer voit le but sur le chemin de l’infini, et il vous tend de sa puissance,
Pour que ses flèches puissent voler vite et loin.
Que votre tension par la main de l’archer soit pour la joie.
Car de même qu’il aime la flèche qui vole, il aime l’arc qui est stable.
Kalil Gibran
Evolution poignante d’un jeune couple de 30 à 90 ans°°°°°
Publié 31 octobre 2016 dans LES EMOTIONS 5 Commentaires
Lorsque la production de la chaîne Field Day a demandé à un jeune couple de participer à une vidéo, elle ne s’attendait certainement pas à ce que leur petite expérience sociale ait un impact émotionnel si fort sur les protagonistes.
Grâce au talent des maquilleuses, les participants se sont ainsi projetés dans le futur à travers une troublante évolution physique qui n’a pas manqué de les faire réagir avec beaucoup de sincérité et une émotion difficilement dissimulable à chacune des périodes clés de la vie qu’ils ont ainsi vu défiler devant leurs yeux en quelques minutes.
Sources : Démotivateur..
L’amour durable est celui qui tient toujours les forces de deux êtres en équilibre.
Honoré de Balzac
On peut s’attendre dans le bonheur quand on s’aime assez fort.
Simone de Beauvoir
L’amour, c’est la seule force que l’on peut opposer à la mort.
Edgar Morin
L’amour est une goutte céleste que les cieux ont versée dans le calice de la vie pour en corriger l’amertume.
Louis de Montchamp
Ce que j’ai encore à vous dire…Serge Smulevic (20 avril 1996) °°°°°
Publié 25 octobre 2016 dans MES EMOTIONS MES REVOLTES et POESIE 3 Commentaires
J’avais seize ans
et j’étais insouciant.
Des études très belles
et des amours éternelles.
J’ai eu dix-huit ans
un avenir flamboyant;
Des zazous plein les avenues…
Zazou..zazou..tiens voilà les Allemands !
Ach…Ach…disaient-ils en rigolant.
Cache ! Cache ! hurlaient mes parents.
C’ est la guerre
C’est la misère
C’est l’aventure
C’est la capture
C’est Drancy
C’est fini !
J’ai eu vingt-deux ans
J’ai perdu mes amis
J’ai perdu la belle vie.
Je suis revenu après deux ans
J’avais cinquante ans
à vingt-quatre ans.
A vingt-sept ans
J’ai recommencé une nouvelle vie
Et repris mes vieilles manies,
Avec un nouvel amour
Cette fois pour toujours.
J’ai raconté à mes deux filles
le triste sort de ma famille;
Sans oublier ma pauvre vie
Pendant ces deux années
Que les nazis m’avaient volées.
Pendant plus de quarante ans
Je n’ai plus rien dit.
Non,ce n’était pas un oubli
Mais je ne peux plus rester indifférent
A ce qui nous vient aujourd’hui.
Aujourd’hui
c’est la renaissance
du racisme,
c’est l’espérance
du fascisme.
Ils sont de retour, à nouveau
Tous ces anciens fléaux !
Aujourd’hui
J’ ai soixante-quinze ans.
La colère me retourne les sangs.
Aujourd’hui je dois m’exprimer
sans rien vous épargner.
J’ai peur que toutes nos souffrances
soient bientôt oubliées
grâce à ce long silence
qu’on vous a si bien inculqué.
Serge Smulevic
20 avril 1996 (Source : Mémoire juive et éducation)
Qu’est-ce que la poésie?
Un instant de vie
Difficile à combler.
Un moment de délire
Pour mieux tout supporter.
Ce besoin intense de toucher
Le coeur du lecteur.
C’est le geste léger
D’une femme qui peut
Sans s’élever toucher
Le coeur du bonheur.
C’est la prose qui chante
Qui danse et délivre l’âme
De l’emprise du silence.
Ah, si les mots pouvaient
S’aligner sans trop en dévoiler!
Oh, qu’il serait doux de penser
Que l’ampleur du manque
Ne serait que « souvenir »!
La poésie, c’est la main
Qui tremble, le regard qui se trahit;
Le corps en sursis se fond dans la nuit.
Et vient l’envie de s’éloigner
De ce monde où rien ne nous retient
Si ce n’est le besoin
De crier son désespoir, de pleurer en silence
De ne plus avoir peur de dévoiler sa pudeur.
La poésie, c’est le chant d’une vie,
Où l’émotion rime avec passion…
Francine
Ce chat sauvé de la mort ne peut plus s’arrêter de remercier ses nouveaux parents°°°°°
Publié 19 octobre 2016 dans MES COUPS DE COEUR 2 Commentaires
Il y a un mois, quelques heures avant sa mort programmée, ce chat a été sauvé par une famille prête à lui offrir tout l’amour qu’il mérite.
Pensionnaire de la Cat Rescue de Newcastle en Angleterre, le chat nommé Henry était dans le « couloir de la mort », prêt à être piqué pour cause de surpopulation. Alors qu’il ne lui restait plus que quelques heures à vivre, une famille l’a sauvé des bras de la faucheuse, et Henry a largement su les remercier dès le départ du refuge pour animaux.
Adelle, employée soulagée de la Cat Rescue Newcastle, a déclaré, suite à l’adoption du chat : « Une de nos familles d’accueil a sauvé ce magnifique garçon aujourd’hui ; il restait juste quelques heures avant que son temps ne soit écoulé, mais l’impossible s’est produit, quelqu’un l’a sauvé »
Henry, ce petit chat en mal d’amour, ne pouvait rien souhaiter de mieux. Aux anges, c’est avec des gros câlins qu’il a su remercier ses nouveaux parents.
♥
« On ne peut se fier à personne. Les chats, c’est autre chose. Une fois qu’ils t’acceptent dans leur vie, c’est pour toujours. «
André Brink
Liberté ..Victor Hugo °°°°°
Publié 12 octobre 2016 dans MES EMOTIONS MES REVOLTES et POESIE 3 Commentaires
De quel droit mettez-vous des oiseaux dans des cages ?
De quel droit ôtez-vous ces chanteurs aux bocages,
Aux sources, à l’aurore, à la nuée, aux vents ?
De quel droit volez-vous la vie à ces vivants ?
Homme, crois-tu que Dieu, ce père, fasse naître
L’aile pour l’accrocher au clou de ta fenêtre ?
Ne peux-tu vivre heureux et content sans cela ?
Qu’est-ce qu’ils ont donc fait tous ces innocents-là
Pour être au bagne avec leur nid et leur femelle ?
Qui sait comment leur sort à notre sort se mêle ?
Qui sait si le verdier qu’on dérobe aux rameaux,
Qui sait si le malheur qu’on fait aux animaux
Et si la servitude inutile des bêtes
Ne se résolvent pas en Nérons sur nos têtes ?
Qui sait si le carcan ne sort pas des licous ?
Oh ! de nos actions qui sait les contre-coups,
Et quels noirs croisements ont au fond du mystère
Tant de choses qu’on fait en riant sur la terre ?
Quand vous cadenassez sous un réseau de fer
Tous ces buveurs d’azur faits pour s’enivrer d’air,
Tous ces nageurs charmants de la lumière bleue,
Chardonneret, pinson, moineau franc, hochequeue,
Croyez-vous que le bec sanglant des passereaux
Ne touche pas à l’homme en heurtant ces barreaux ?
Prenez garde à la sombre équité. Prenez garde !
Partout où pleure et crie un captif, Dieu regarde.
Ne comprenez-vous pas que vous êtes méchants ?
À tous ces enfermés donnez la clef des champs !
Aux champs les rossignols, aux champs les hirondelles ;
Les âmes expieront tout ce qu’on fait aux ailes.
La balance invisible a deux plateaux obscurs.
Prenez garde aux cachots dont vous ornez vos murs !
Du treillage aux fils d’or naissent les noires grilles ;
La volière sinistre est mère des bastilles.
Respect aux doux passants des airs, des prés, des eaux
Toute la liberté qu’on prend à des oiseaux
Le destin juste et dur la reprend à des hommes.
Nous avons des tyrans parce que nous en sommes.
Tu veux être libre, homme ? et de quel droit, ayant
Chez toi le détenu, ce témoin effrayant ?
Ce qu’on croit sans défense est défendu par l’ombre.
Toute l’immensité sur ce pauvre oiseau sombre
Se penche, et te dévoue à l’expiation.
Je t’admire, oppresseur, criant : oppression !
Le sort te tient pendant que ta démence brave
Ce forçat qui sur toi jette une ombre d’esclave
Et la cage qui pend au seuil de ta maison
Vit, chante, et fait sortir de terre la prison.
Merci pour vos commentaires