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LADY DIANA « MAMAN »

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Dix ans après : pas éteinte la Folie DIANA !!!

Dix ans après sa mort, la princesse de Galles continue à faire rêver et à faire vendre du papier.
C’est pourquoi les théories du complot ont encore de beaux jours devant elles.
Jusqu’à empoisonner l’avenir de Charles.

EPA

Correspondant à Londres L’industrie Diana, comme on l’appelle en Angleterre, se porte bien. Dix ans après sa mort tragique dans un accident de voiture, la princesse continue à faire rêver, à alimenter la rumeur, à inspirer les factions, bref à faire vendre des journaux. « La vérité sera-t-elle jamais connue ? », se demandait encore mercredi le « Daily Express », l’un des défenseurs les plus enthousiastes de la théorie du complot : lady Diana aurait été assassinée par la famille royale d’Angleterre pour empêcher qu’elle épouse son amant, Dodi Al-Fayed, et, partant que le beau-père du prince William, l’héritier du trône, soit un musulman, Mohamed Al Fayed, propriétaire de Harrods. Aucune preuve n’a jamais été avancée, aucun élément n’a jamais été découvert pour remettre en question les conclusions de la justice française ou celle de lord Stevens, l’ancien numéro un de Scotland Yard, qui passa au crible l’enquête mais le « Daily Express » n’en continue pas moins de découvrir chaque semaine un nouveau « témoin« , un nouveau « scandale », une nouvelle « preuve« . Cette semaine, le journal populaire annonçait que l’ancien garde du corps de Diana, et le seul survivant de l’accident, Trevor Rees-Jones, avait été « attaqué » pour qu’il change sa première version des événements, qui, ne mentionnant nulle part l’état d’ivresse du chauffeur, aurait pu accréditer la thèse « d’un complot de l’establishment« . L’an dernier, le journal avait augmenté ses ventes de 30000 exemplaires quand il avait affirmé que des « espions britanniques avaient aveuglé avec un laser » le conducteur de la Mercedes, Henri Paul. Son rédacteur en chef, M. Peter Hill, affirme que « son boulot, c’est de faire des journaux que les gens lisent« .

Le « Daily Express » n’est pas le seul coupable. Une étude montre que, l’an dernier, neuf ans après sa mort, la princesse Diana a fait l’objet de 8000 articles dans les journaux et périodiques anglais, plus qu’au cours de chacune des quatre années précédentes. « La fascination qu’elle exerce« , affirme Fergus Hampton, le directeur de « Millward Brown Precis », un institut de recherche, « a duré plus longtemps que celle d’aucune autre personnalité« . La thèse du « complot », à laquelle s’est ralliée une importante proportion des Britanniques, n’y est pas étrangère.

Le moulin est alimenté sans relâche par le père de Dodi, l’infortuné amant de la princesse. Mohamed Al-Fayed, qui pointe du doigt le duc d’Edimbourg, a utilisé son énorme fortune à remettre en question le travail des tribunaux. Vendredi matin, le millionnaire demandera aux clients de son magasin à Knightsbride d’observer deux minutes de silence en souvenir de Diana et de Dodi. Pour se faire, Mohamed Al-Fayed se tiendra à la porte numéro 3 de son magasin, au pied d’une nouvelle statue de bronze montrant les deux amants les bras tendus « dans une pose attendrissante« , selon le « Times ».

Selon l’association « Save the Memory of Diana », « Charles n’est pas digne de devenir roi et Camilla ne sera jamais reine à cause de son adultère et de la façon dont ils détruisirent la vie de Diana« . Côté tribunaux, l’affaire Diana reprend au mois d’octobre quand s’ouvrira, sous la direction de lord Justice Scott Baker, l’enquête judiciaire des autorités britanniques sur les causes de la mort de Diana et Dodi. Cette enquête aurait dû s’ouvrir voici quelques mois mais le juge désigné, madame Butler Sloss, avait capitulé devant la masse de documents et les pressions exercées de toutes parts.


CONFIDENCES ROYALES

Paul Burrell écrit CONFIDENCES ROYALES

Description du produit

Présentation de l’éditeur
Le 31 août 1997, Paul Burrell est dépêché de Londres à Paris. Son ultime mission : dépouiller Diana de ses vêtements ensanglantés, la revêtir d’une tenue digne de son rang, maquiller le visage de celle dont il était le majordome, le confident et l’ami depuis plus de dix ans. Quelques mois avant le drame, celle–ci lui avait donné une lettre, dans laquelle elle exprimait des craintes fondées : « [Quelqu’un] projette de me causer un accident de voiture : une panne de freins, qui provoquerait un terrible traumatisme crânien, afin de laisser le champ libre à Charles pour se remarier. J’ai été battue, blessée et torturée psychologiquement pendant quinze ans. Mais je n’éprouve pas de haine. Je ne me rendrai jamais. »
Ce document exclusif, qui jette un éclairage neuf sur les circonstances exactes de la mort de la princesse de Galles, n’est que l’un des innombrables secrets dont Paul Burrell fut le dépositaire.
C’est à lui qu’elle confiait ses bonheurs et ses chagrins, c’est lui qu’elle chargeait des messages les plus confidentiels. C’est lui qui ramassait les morceaux de vaisselle brisée qui jonchaient le sol de la salle à manger à Kensington Palace, quand l’héritier du trône daignait rendre visite à son épouse. C’est lui qui, dans la plus grande discrétion, organisait les rendez-vous galants de la princesse, l’accompagnait dans ses combats humanitaires, et dans son combat de femme. Certains ne lui pardonnent pas le soutien et la tendresse indéfectibles qu’il continue de lui vouer. Au point qu’il a fallu une intervention in extremis de la reine pour déjouer une machination fomentée contre lui par des pouvoirs occultes, contre lesquels Élisabeth elle-même l’avait mis en garde.
Confidences royales : les vérités jamais révélées sur Diana, un hommage bouleversant à la reine des cœurs. –Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre. Un mot de l’éditeur
Un document explosif, que s’arrache le monde entier ! –Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.

L’auteur vu par l’éditeur
Paul Burrell, 45 ans, entre à Buckingham Palace comme sous-majordome à l’âge de 18 ans, puis comme valet de pied personnel de la reine Élisabeth pendant dix ans, jusqu’à son affectation auprès du prince et de la princesse de Galles, Charles et Diana. Lorsque le couple se sépare, il suit Lady Di, qu’il servira sans faillir jusqu’à la disparition de la princesse.
–Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.

LADY DIANA Nos plus belles années par Paul Burrell

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Description du produit

Présentation de l’éditeur
Aujourd’hui les vrais souvenirs de Diana ne sont plus à Kensington, ni dans un musée, mais dans ce livre riche en révélations. Nos plus belles années, ce sont les années de l’après-Charles. Quelle femme la princesse était-elle devenue ? Quels étaient ses rêves ? Qui, en définitive, avait conquis son cœur ? Quel fut l’impact réel de son engagement humanitaire ? L’auteur de cet ouvrage relate les missions impossibles dont il s’est acquitté pour elle, explique les motivations qui l’animaient dans ses combats privés et publics, dépeint la compassion inouïe dont elle fit preuve en mainte circonstance. Répondant à la demande de milliers de lecteurs bouleversés par  » Confidences royales « , Paul Burrell, le majordome, l’ami, ouvre pour nous la porte du palais de Kensington et nous fait pénétrer dans l’intimité de la princesse de Galles.

LADY DIANA entra en Série Noire par Hubert Artus (Journaliste

 

 

 

 Ce 31 août marque les dix ans du crash du tunnel de l’Alma, à Paris, où la princesse de Galles et son amant trouvèrent la mort. Nombre d’ouvrages, enquêtes ou hommages, sont à cette occasion parus outre-Manche, et certains en France. Le Cabinet de lecture a porté son choix sur un roman de barbouzes écrit par un Irlandais.

Question de genre

Lorsqu’il s’empare de la politique et de l’espionnage, le roman policier est un récit se situant au point de connexion exact entre vérité et conspiration. Ainsi, contrecoller une fiction sur une trame de faits réels dont on connaît l’issue (la mort au treizième poteau) mais dont on ne connaîtra jamais véritablement ni les tenants ni aboutissants (rappelons qu’en décembre dernier, la police britannique concluait son enquête officielle dans le mêmes en que sa comparse française: l’accident), tout en restant crédible, ne pouvait être l’œuvre que d’un romancier oeuvrant dans ce genre. Ce romancier n’est pas un inconnu: l’Irlandais Eoin McNamee avait publié deux solides romans (« Le Trépasseur » et « Tango Bleu »), et s’est ici attelé à un événement encore fumant. « 00:23 Pont de l’Alma » participe du même travail romanesque que le cycle « Underworld USA » de James Ellroy: une relecture de l’Histoire en se plaçant du côté des porteurs de serviettes et des barbouzes. Ici, donc, il livre sa version du drame de l’Alma.

Une course contre le temps

Pour le romancier irlandais, la thèse de l’accident concernant la mort de Diana Spencer, de Dodi Al-Fayed et de leur chauffeur est un conte de fées. La vérité ne peut résider que dans l’attentat maquillé (thèse avancée par de nombreux ouvrages et témoignages). Comme tout roman d’espionnage, « 00:23 Pont de l’Alma » est une course contre le temps. En trois cent pages, nous revivrons, de façon morcelée, les péripéties de moult personnages, entre le 27 août et le 31 août 1997, 4h40. McNamee a imaginé un monde interlope de faux-semblants, d’officines privées, d’espions ou ex-espions prêts à vendre n’importe quoi à n’importe qui. L’intrigue suit essentiellement le point de vue de trois personnages: Michael Bennett, John Harper, et « Grace », tous trois anciens des Forces Spéciales britanniques, envoyés à Paris pour surveiller la Princesse. Pour qui? Au lecteur de voir, car les personnages aux-mêmes sont rapidement dépassés. Arrivent ensuite un ancien des services secrets sud-africains, étrangement intéressé par la Princesse; et Henri Paul, membre de la sécurité du Ritz. Qui, ici, travaille pour la DGSE: et James Adanson, le paparazzo qui a la réputation de porter la scoumoune à tous ceux qu’il croise (Dalida, Claude François, Bérégovoy). Tout ce petit monde fonde les bases d’un roman qui nous emmène vers une fin certes inéluctable et connue, mais par des chemins inusités.

Une course à la vérité

On aperçoit de temps à autres, subrepticement, les amants cachés. Mais McNamee a la bonne idée de les « flouter », de ne pas aller voir ce qu’ils se disent. La princesse est ici simplement nommée « Spencer ». Ce faisant, il augmente le mystère et reste élégant devant ce drame. Ce faisant, il libère à travers le puzzle narratif, une galerie de portraits assez allumés: le paparazzo persuadé d’avoir l’Ordre du Tempe Solaire aux trousses, Henri Paul obsédé par les lesbiennes et les amours de passage, Harper en quête de rédemption. Comme dans tout bon polar, le destin des personnages satellitaires est un myriade d’échos à celui du personnage principal. Lady Di doit alors être sauvée coûte que coûte. Car il apparaît très tôt qu’il va lui arriver quelque chose: le monde connaît depuis quelques semaines sa liaison avec le fils Al-Fayed, ses engagements la rendent trop glamour (« Elle représente une gêne pour son ancienne belle-famille. Elle est la mère de l’héritier du trône et elle a l’intention d’épouser un play-boy musulman. Sa campagne contre les mines antipersonnel a suscité pas mal de colère dans certains milieux, (..) elle envisage de soutenir la cause palestinienne »). Dans « 00:23 Pont de l’Alma » siffle un omniprésent « air de vendetta ».

Une course littéraire

McNamee imagine une France dont les services secrets ne se sont toujours pas remis de ne pas avoir prévu le suicide de Bérégovoy quatre ans auparavant. Chez McNamee, tout le monde est paniqué. Tout le monde se fait mutuellement chanter. Avant et après le drame. McNamee peut donc reprendre à son compte la thèse la plus courante, en ajoutant d’autres pays dans l’affaire, et imaginant un véhicule supplémentaire sous le tunnel à 00h23… Sur un strict plan de style littéraire, ce roman n’est pas le meilleur de l’auteur. Mais en terme de crédibilité littéraire d’un fait people et politique récent, et marquant, « 00:23 Pont de l’Alma » est un modèle. A tel point que McNamee, luxe très « et que le personnel s’amuse! », se permet un roman non résolutif! Pas de solution, que du mystère et des turbulences: cela donne souvent les meilleurs romans noirs, mais c’est rarement soluble dans l’espionnage. Ici, la dose est parfaite.

LADY DIANA Son combat

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Elle voulait réellement aider ceux qui alors qu’innocents étaient blessés par la folie des hommes

Elle n’avait pas peur de se déplacer

Elle prenait cela à coeur ; Il n’y avait chez elle aucune hypocritie

Son regard envers ces enfants le prouve♥

Les années Diana par Sébastien Le Fol

Les années Diana

PAR SÉBASTIEN LE FOL.

 Publié le 24 août 2007

Actualisé le 25 août 2007 : 15h57

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Dix ans après sa mort paraît une biographie très détaillée de la «princesse des coeurs». Décryptage d’un mythe moderne.

Vous avez aimé The Queen, le film de Stephen Frears ? Vous adorerez Diana, chroniques intimes, le livre de Tina Brown. Ancienne rédactrice en chef du magazine britannique chic Tatler, mais aussi du New Yorker et de Vanity Fair, la reine du journalisme anglo-saxon consacre à la princesse de Galles une biographie modèle : riche en informations, distanciée et rédigée avec style. Même les lecteurs indifférents à tout ce qui a trait à la monarchie britannique en général et à la personnalité de Diana en particulier devraient se passionner pour son ouvrage. Car Tina Brown prend soin de replacer le destin de Lady Di dans une perspective historique, politique et culturelle. A travers son modèle, elle décrypte la métamorphose de la société anglaise de Margaret Thatcher à Tony Blair, son passage de la «haine de soi» à la jouissance assumée, mais aussi l’évolution des mentalités occidentales sur la période.

«Première grande icône glamour à vivre et à mourir à l’époque du multimédia permanent et mondialisé», Diana symbolise le triomphe de l’intelligence émotionnelle, de la philanthropie à paillettes et de l’intimité souveraine. Avant les participants de «Loft Story», elle a compris que la célébrité serait la valeur étalon du XXIe siècle. Une célébrité alimentée par la célébrité elle-même, et non plus par le mérite ou la tradition. Dans ce contexte, la rencontre entre la «princesse du peuple» (Tony Blair dixit) et la famille royale de Grande-Bretagne ne pouvait être qu’explosive. Sentimentalisme versus stoïcisme. Espoirs romantiques contre certitudes inflexibles. Jusqu’à son accident de voiture sous le pont de l’Alma, à Paris, Diana aura été écartelée entre ses rêves et la réalité. Star internationale hors les murs de Buckingham, elle ne demeura qu’un «rouage de la machine Windsor» à l’intérieur. Et cela, elle ne voulut jamais l’accepter. Sa «belle-grand-mère», la reine de la romance Barbara Cartland, a cruellement résumé le dilemme du personnage : «Elle n’a jamais lu que mes livres, et ils ne lui ont pas vraiment rendu service.»

Comparer la vie de Diana au fabuleux destin d’une «crétine blonde» serait réducteur. Tina Brown brosse un portrait beaucoup plus nuancé : ni sainte ni idiote. Enfant, elle se prête déjà avec délectation aux séances photo de son père, le comte Spencer. A l’âge de 9 ans, en pension à Riddlesworth Hall, elle remporte le trophée du… hamster le mieux soigné. Quelques années plus tard, elle rejoint West Heath : «A la piscine, elle arborait le bonnet de bain en caoutchouc réglementaire qui la faisait paraître aussi chauve qu’un mannequin de grand magasin – la seule occasion où elle risquait de passer pour une grosse tête.» Plus tard, Diana saura faire de son inculture un atout. Visitant avec Charles le jardin de l’esthète Harold Acton, en Italie, son mari lui recommande de faire attention à sa tête en passant sous une arche : «Pourquoi ? Elle est vide.»

Jeune femme, Diana partage un appartement à Londres avec une bande de copines. Leur règle de vie : se faire passer pour des gourdes afin de ne pas attiser les jalousies. Diana n’a pas beaucoup à se forcer. A l’époque, elle écoute The Police, se nourrit de légumes bouillis et adore repasser. Son film préféré est Le Patient anglais. Indécise, cette grande fille aux yeux bleus est pourtant certaine d’une chose : un jour, elle épousera le prince charmant, Charles.

Dans les quatre mois précédant leur mariage, elle perd 6,5 kilos. Son tour de taille passe de 73,6 à 60 centimètres. Elle est déjà encline à la boulimie. La veille de la cérémonie, elle emprunte le vélo du vieux page de la reine mère. Tout en actionnant la sonnette, elle s’écrie : «Je vais épouser le prince de Galles demain !» Le lendemain de la nuit de noces, Charles confiera à un ami : «La première nuit n’a rien eu de spécial. C’était assez agréable, bien entendu. Mais vraiment, elle était terriblement naïve.» Le prince de Galles en pince déjà pour cette Camilla Parker Bowles, dont Tina Brown dit qu’elle l’aida à se détendre au lit au moment de l’orgasme : Charles aimait, paraît-il, se faire appeler Arthur. La jalousie pousse Diana dans ses retranchements. Elle ne comprend pas la froideur de son époux. Comment peut-il la laisser seule des journées entières à Balmoral pour aller pêcher et chasser ? Tina Brown n’accable pas Charles : c’est un homme d’un autre âge. Elle suggère que Diana était peut-être davantage «amoureuse de l’idée d’être amoureuse de Charles». Avec ses amants, elle agit de même. Elle les sublimait : «Chez le malotru qu’était James Hewitt, elle ne vit que le séduisant officier de cavalerie ; chez le cardiologue sérieux et discret Hasnat Khan, le médecin bourreau des coeurs qui l’accompagnerait dans ses missions à la Florence Nightingale ; chez le play-boy cocaïnomane Dodi Fayed, le cheikh arabe à l’oeil de velours qui l’emporterait sur son tapis volant.»

Plus le public la désire, plus Charles s’en éloigne. Avant Ségolène Royal, Diana aurait pu dire : «Quand l’homme que vous aimez se détourne de vous, il vous reste à vous faire aimer du peuple.» Pour y parvenir, elle se sert avec maestria des médias. Elle anticipe leurs besoins, rassasie leur appétit de glamour. Dotée d’une empathie hors du commun, Lady Di la met au service d’une nouvelle ambition : devenir «la reine de coeur des gens». Un handicapé avale une cacahouète de travers ? Elle accourt aussitôt. «La détresse des autres est la seule façon d’apaiser la sienne.» Le monde entier veut voir, toucher cette mère Teresa sexy. La médiatisation agit sur elle comme une drogue. Elle est prise à son propre jeu. La dernière année de sa vie ressemble à une fuite en avant. Lors de son divorce, elle obtient la coquette somme de 17 millions de livres. Charles doit emprunter à sa mère pour payer la pension de son ex-femme. Oiseau blessé, elle est désormais la proie de tous les prédateurs. Le milliardaire anglo-égyptien Mohammed al-Fayed le premier. Il s’est mis dans la tête que son fils Dodi pourrait l’épouser. Docile, ce grand dadais se prête à une caricaturale mise en scène prénuptiale. Pour Diana, il est «l’homme idéal pour se venger et de son ex-amant et de son ex-mari». Fin août 1997, le couple débarque à Paris. Dodi et Diana sont lancés dans la ville tels des papillons de nuit dans une pièce close éclairée. Après l’accident, Hassan Yassin, l’un des oncles de Dodi, aura cette parole de bon sens : «Si Diana m’accompagnait, je l’emmènerais au fin fond de la jungle, non au Ritz.» Elle ne l’aurait sans doute pas suivi, n’ayant pas l’âme d’une Jane.

Diana, chroniques intimes, de Tina Brown, JC Lattès, 594 p., 22 euros.eurosTraduit de l’anglais par Denyse Beaulieu et Michèle Garène. En librairie le 29 août.

DIANA Chanson : Every Breath you take

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LADY DIANA assiste à la répétition d’un ballet (simplicité)

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Le petit prince

Le petit prince

Quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j’habiterai dans l’une d’elles, puisque je rirai dans l’une d’elles, alors ce sera pour toi comme si riaient toutes les étoiles. Tu auras, toi, des étoiles qui savent rire...

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