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Archives pour 9 septembre, 2007
PHIL BARNEY Un seul enfant de toi
Publié 9 septembre 2007 dans MES EMOTIONS EN CHANSONS 0 Commentaireshttp://www.dailymotion.com/video/2hdeNmdbOJvKYkCtv
JOIE BIEN ETRE QUIETUDE BONHEUR PEUR ESPOIR DOUTE Tant et tant d’émotions ressenties lorsque ce petit être se forme en nous. La vie est là en nous et c’est magnifique.
Rien n’est plus beau au monde que ce moment
LA ROBE MERVEILLEUSE (texte sur la compassion)
Publié 9 septembre 2007 dans LES EMOTIONS 3 CommentairesLa robe merveilleuse
C’était la petite fille la plus pauvre du monde. Elle ne possédait rien, pas même une poupée de chiffons, pas même d’images. Elle n’avait qu’une seule robe et, quand sa mère la lui lavait, elle devait rester au lit pour attendre qu’elle fût sèche.
Un soir, la mère regarda en soupirant la fillette endormie, puis son regard se porta sur une pauvre guenille bleue pliée avec soin sur un tabouret, et elle songea que l’enfant avait besoin d’une robe neuve.
Mais comment une pauvre mère qui travaille tout le jour pour gagner du pain peut-elle trouver l’argent nécessaire pour acheter une robe ? Elle ouvrit la fenêtre, contempla la campagne en fleur, à la clarté de la lune et pensa : » Quelqu’un me donnera sûrement une robe pour mon enfant. »
Elle sortit sans bruit, referma la porte et alla à la recherche d’une robe. A peine était-elle sur la route qu’elle rencontra un magnifique rayon de lune.
– Douce lune, dit la mère, veux-tu me faire de tes rayons une robe pour mon enfant ?
– Je le ferais volontiers, répondit la lune gentiment, mais les hommes se plaindraient ensuite de ma lumière pâlie. Cherche ailleurs ;
La mère s’éloigna en soupirant. Elle entendit alors le rossignol chanter dans la forêt d’une voix si douce qu’il semblait vouloir exprimer toute la tendresse d’un coeur. Emue, elle lui demanda :
– Cher petit rossignol, veux-tu de tes chants, faire une robe pour mon enfant ?
– Je regrette beaucoup, répondit le rossignol, mais, si je ne pouvais plus chanter, la nature perdrait son plus grand charme et tous les êtres se plaindraient. Cherche ailleurs;
La mère s’éloigna de nouveau en soupirant. Elle tenait la tête baissée et regardait les fleurs aux brillantes couleurs qui s’épanouissaient sur le bord du chemin. Et elle dit aux fleurs d’une voix caressante :
– Petites fleurs, voulez-vous me donner vos pétales pour que j’en fasse une robe pour mon enfant? Je vous en serais si reconnaissante ! mon enfant a absolument besoin d’une robe.
– C’est bien malheureux, murmurèrent les fleurs, mais, si nous te donnions nos pétales, c’est nous qui resterions sans vêtements. Et, alors, que deviendraient les sentiers et les prairies sans fleurs ? Cherche ailleurs.
Déçue, découragée, la pauvre mère s’éloigna. Elle arriva au bord de la rivière et regarda ses eaux tranquilles qui passaient en babillant. Elle l’interpella en ces termes :
– Rivière parfumée de menthe et de genièvre, qui descends des fraîches montagnes, je te prie, fais-moi de ton eau une robe pour mon enfant.
– Je ne le puis, répondit la rivière, je suis pressée car je dois aller très loin. Cherche ailleurs.
La mère repartit, désolée. Tout espoir l’abandonnait et elle songeait au retour. Mais voici que, devant elle, une sauterelle gambadait joyeusement, la regardant de ses petits yeux étonnés.
– Je te prie, gaie sauterelle, dit la mère soudain consolée, de ta joie fais une robe pour mon enfant qui en a absolument besoin.
– Bé ! Qui donc se priverait de sa propre joie ? répondit la sauterelle d’une voix stridente, ce serait bien stupide. Cherche ailleurs.
Et la sauterelle s’en alla en gambadant.
Alors la mère, le coeur plein de tristesse, songea à retourner à la maison; aucune créature, dans cette nuit lumineuse, n’avait eu pitié d’elle et de son enfant. Elle jeta un regard autout d’elle pour chercher un autre sentier, car elle ne voulait pas se retrouver parmi ces êtres restés insensibles à sa requête.
Et voici qu’en passant à côté d’une masure déserte et presque en ruine elle entendit un gémissement lugubre qui venait de ces vieilles pierres noires.
– Qui est-ce qui gémit ainsi ? demanda-t-elle.
– C’est moi, le hibou, répondit la triste voix. Je suis toujours seul; personne ne m’aime parce que je suis aussi laid que ma voix; et toi, qui es-tu ?
La mère s’approcha d’une fenêtre sur le rebord de laquelle perchait le hibou; il la regardait de ses yeux mélancoliques au fond desquels brillait une lueur.
– Je suis la mère de la petite fille la plus pauvre du monde, dit-elle, et je cherche une créature assez bonne pour me donner une robe pour mon enfant qui en a si grand besoin. Mais, jusqu’à présent, tout le monde m’a repoussée. Je dois donc rentrer à la maison et me remettre à raccommoder avec une patience infinie la pauvre vieille robe.
Et la pauvre mère poussa un soupir. Il ne lui était pas venu à l’esprit de demander son aide au hibou, ce pauvre être déshérité, misérable et solitaire.
– Je n’ai rien à te donner, reprit le hibou, car je suis aussi pauvre que toi. Mais ma compassion est si grande qu’elle pourrait suffire à faire une robe pour ton enfant.
Et le hibou se mit à pleurer; ses larmes brillantes tombaient en abondance aux pieds de la pauvre mère. Et peu à peu elles se transformèrent en une sorte de resplendissant tissu de diamants. La mère le ramassa, émerveillée, émue, heureuse. Le pauvre hibou avait donné sa compassion, la seule richesse qui n’appauvrit pas celui qui s’en prive, mais qui, au contraire, l’enrichit toujours davantage, comme la source vive, qui, plus elle donne d’eau, plus elle en a !
La mère courut porter à la maison la robe merveilleuse.
Et, le lendemain, il n’y avait pas une seule petite fille riche qui eût une robe aussi belle.
– Mais ce sont des diamants, ce sont des diamants ! s’exclamaient les gens qui s’attroupaient dans la rue pour admirer et pour toucher la robe merveilleuse.
Personne ne s’apercevait que c’étaient seulement des larmes de compassion.
DANDOLO
(histoires merveilleuses du ciel et de la terre. Traduit de l’italien par M.Vallette)
La compassion
L’individu comprend qu’un autre être humain, semblable à lui, souffre et mérite qu’on l’aide. La compassion amène à être touchée par la souffrance d’autrui et à vouloir aider.
L’empathie est une capacité humaine très importante de se mettre dans les souliers d’autrui pour nous relier à eux pleinement et démontrer notre humanité envers eux. Nous pouvons nous imaginer à leur place. Elle est toutefois associée à des émotions positives ou négatives. La compassion est une émotion personnelle spécifique, en réaction à notre compréhension de ce que vit l’autre.
La souffrance d’autrui nous rejoint en ce qu’elle entre en conflit avec notre désir de voir nos proches en sécurité et heureux, et de voir qu’il y a une certaine justice dans l’univers et que les démunis reçoivent de l’aide.
La compassion est mise de coté lorsque nous déshumanisons autrui : pensons aux stéréotypes et aux généralisations qui amènent à voir l’ennemi comme cruel et inhumains.
Épice de vie !
Il y a dans ma vie, une épice rare, inespérée,
je dirais même, bénie des dieux.
Cette poudre magique transforme mon quotidien
en rayon de soleil dès qu’elle se répand sur
un problème à résoudre, une solution à trouver.
J’ai cette chance inouïe de posséder cette substance miracle !Quand je traverse des temps difficiles,
que mon quotidien me fait mal, qu’il y a un trop plein de vécu
et que j’ai besoin de courage et d’énergie
pour faire face au nouveau jour qui naît, et qui
doit se poursuivre malgré la coupure du temps,
c’est alors que mon épice magique vient saupoudrer
ma journée de compréhension, d’écoute active.
Son parfum me soutient, sa force me guide,
son arôme de discrétion me protège.
Le plus beau souhait que je puisse vous faire,
c’est de trouver cette poudre magique,
de la répandre avec amour.
Cette épice de vie a pour nom : » Amitié «
Auteur : Louise B. Giroux
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