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Octobre va montrer son nez
Et je n’ose y penser
J’ai peur des jours trop courts
Je hais mon chagrin d’amour
Octobre sera là
Et toi pas
J’ai peur des soirs trop longs
Je crains d’oublier ton nom
Octobre se couvrira de couleurs vives
Et toi tu vis à la dérive
J’ai froid sans ton amour
Je tremble sans ton secours
Octobre sera vainqueur
Et toi tu vis dans le malheur
J’ai mal sans ton corps
Je souffre de ce désaccord
Octobre toujours
Et toi jamais
Je meurs ce jour
Et jamais ne renaîs
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Jacques Martin est décédé cette nuit. Et je suis triste, car il a enchanté tous mes dimanches après-midi. Je regardais ses émissions (surtout l’école des fans) C’étaient des moments difficiles dans ma vie et le dimanche lui Jacques Martin m’apportait ce réconfort que je ne trouvais nulle part Pendant quelques heures j’oubliais ma vie triste et douloureuse. J’ai encore un noeud à l’estomac quand je pense à cette époque Oui je suis triste même si je ne le connaissais pas. Au fur et à mesure il entrait dans ma vie et en faisait en quelque sorte partie puisqu’il m’apportait de la joie et de l’émotion et du rire. C’est bizarre quand même la vie. On a autour de soi des gens qui soi-disant doivent vous aimer, vous réconforter et ils ne le font pas Bien au contraire, ils vous détruisent Et par le biais du petit écran, on trouve alors une bouée de sauvetage, on s’y accroche même si c’est éphémère. On se crée un monde secret. Puis un jour tout disparaît C’est ça la vie. Alors profitons de chaque instant
Il faisait effroyablement froid; il neigeait depuis le matin; il faisait déjà sombre; le soir approchait, le soir du dernier jour de l’année. Au milieu des rafales, par ce froid glacial, une pauvre petite fille marchait dans la rue: elle n’avait rien sur la tête, elle était pieds nus. Lorsqu’elle était sortie de chez elle le matin, elle avait eu de vieilles pantoufles beaucoup trop grandes pour elle. Aussi les perdit-elle lorsqu’elle eut à se sauver devant une file de voitures; les voitures passées, elle chercha après ses chaussures; un méchant gamin s’enfuyait emportant en riant l’une des pantoufles; l’autre avait été entièrement écrasée.
Voilà la malheureuse enfant n’ayant plus rien pour abriter ses pauvres petits petons. Dans son vieux tablier, elle portait des allumettes: elle en tenait à la main un paquet. Mais, ce jour, la veille du nouvel an, tout le monde était affairé; par cet affreux temps, personne ne s’arrêtait pour considérer l’air suppliant de la petite qui faisait pitié. La journée finissait, et elle n’avait pas encore vendu un seul paquet d’allumettes. Tremblante de froid et de faim, elle se traînait de rue en rue.
Des flocons de neige couvraient sa longue chevelure blonde. De toutes les fenêtres brillaient des lumières: de presque toutes les maisons sortait une délicieuse odeur, celle de l’oie, qu’on rôtissait pour le festin du soir: c’était la Saint-Sylvestre. Cela, oui, cela lui faisait arrêter ses pas errants.
Enfin, après avoir une dernière fois offert en vain son paquet d’allumettes, l’enfant aperçoit une encoignure entre deux maisons, dont l’une dépassait un peu l’autre. Harassée, elle s’y assied et s’y blottit, tirant à elle ses petits pieds: mais elle grelotte et frissonne encore plus qu’avant et cependant elle n’ose rentrer chez elle. Elle n’y rapporterait pas la plus petite monnaie, et son père la battrait.
L’enfant avait ses petites menottes toutes transies. «Si je prenais une allumette, se dit-elle, une seule pour réchauffer mes doigts? » C’est ce qu’elle fit. Quelle flamme merveilleuse c’était! Il sembla tout à coup à la petite fille qu’elle se trouvait devant un grand poêle en fonte, décoré d’ornements en cuivre. La petite allait étendre ses pieds pour les réchauffer, lorsque la petite flamme s’éteignit brusquement: le poêle disparut, et l’enfant restait là, tenant en main un petit morceau de bois à moitié brûlé.
Elle frotta une seconde allumette: la lueur se projetait sur la muraille qui devint transparente. Derrière, la table était mise: elle était couverte d’une belle nappe blanche, sur laquelle brillait une superbe vaisselle de porcelaine. Au milieu, s’étalait une magnifique oie rôtie, entourée de compote de pommes: et voilà que la bête se met en mouvement et, avec un couteau et une fourchette fixés dans sa poitrine, vient se présenter devant la pauvre petite. Et puis plus rien: la flamme s’éteint.
L’enfant prend une troisième allumette, et elle se voit transportée près d’un arbre de Noël, splendide. Sur ses branches vertes, brillaient mille bougies de couleurs: de tous côtés, pendait une foule de merveilles. La petite étendit la main pour saisir la moins belle: l’allumette s’éteint. L’arbre semble monter vers le ciel et ses bougies deviennent des étoiles: il y en a une qui se détache et qui redescend vers la terre, laissant une traînée de feu.
«Voilà quelqu’un qui va mourir » se dit la petite. Sa vieille grand-mère, le seul être qui l’avait aimée et chérie, et qui était morte il n’y avait pas longtemps, lui avait dit que lorsqu’on voit une étoile qui file, d’un autre côté une âme monte vers le paradis. Elle frotta encore une allumette: une grande clarté se répandit et, devant l’enfant, se tenait la vieille grand-mère.
- Grand-mère, s’écria la petite, grand-mère, emmène-moi. Oh! tu vas me quitter quand l’allumette sera éteinte: tu t’évanouiras comme le poêle si chaud, le superbe rôti d’oie, le splendide arbre de Noël. Reste, je te prie, ou emporte-moi.
Et l’enfant alluma une nouvelle allumette, et puis une autre, et enfin tout le paquet, pour voir la bonne grand-mère le plus longtemps possible. La grand-mère prit la petite dans ses bras et elle la porta bien haut, en un lieu où il n’y avait plus ni de froid, ni de faim, ni de chagrin: c’était devant le trône de Dieu.
Le lendemain matin, cependant, les passants trouvèrent dans l’encoignure le corps de la petite ; ses joues étaient rouges, elle semblait sourire ; elle était morte de froid, pendant la nuit qui avait apporté à tant d’autres des joies et des plaisirs. Elle tenait dans sa petite main, toute raidie, les restes brûlés d’un paquet d’allumettes.
- Quelle sottise ! dit un sans-cœur. Comment a-t-elle pu croire que cela la réchaufferait ? D’autres versèrent des larmes sur l’enfant; c’est qu’ils ne savaient pas toutes les belles choses qu’elle avait vues pendant la nuit du nouvel an, c’est qu’ils ignoraient que, si elle avait bien souffert, elle goûtait maintenant dans les bras de sa grand-mère la plus douce félicité.
BEBE RIT L’expression
Vers 4 mois bébé commence à rire de façon tout a fait semblable aux plus grands. Les situations qui suscitent le plus facilement l’hilarité sont les stimulations tactiles comme par exemple, les bisous vigoureux et bruyants sur son petit ventre ou les chatouilles aux petits pieds. La voix des parents peut aussi l’induire à rire, en particulier quand elle est joyeuse comme dans les phrases du type « je t’attrape, je t’attrape, je t’attrape » qui se terminent dans une étreinte ou un bisou.
La significationL’éclat de rire marque une nouvelle étape dans le développement de bébé. Après avoir appris à reconnaître la forme des objets et à l’associer à un contenu, bébé commence maintenant à maîtriser une situation, avec laquelle il pourra par après interagir.
Quand le petit reconnaît une nouvelle forme il se met à rire. Bébé apprend à identifier la nouveauté en la comparant à ce qu’il connaît déjà. Ce mécanisme doit par contre être graduel. Si le papa marche comme un pingouin par exemple, il éclate de rire parce qu’il reconnaît le papa, même si dans une attitude différente. Si le changement est trop accentué par contre, il se sent mal à l’aise et se met à pleurer, parce qu’il n’arrive pas à le comparer à quelque chose qu’il connaît déjà.
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