- Accueil
- > Archives pour le Lundi 17 septembre 2007
Archives pour 17 septembre, 2007
ROMY SCHNEIDER les critiques du film La Piscine
Publié 17 septembre 2007 dans MON COUP DE COEUR pour ROMY 0 CommentairesIer février 1969
Les critiques sont formidables. On fait la queue. Photos dans France-Soir, Paris-Jour, Paris-Presse, L’aurore. Ils lui donneront dans les jours qui viennent des scores des séances. Cela s’annonce en tout cas très bien.
On dit que le film dure dis-quinze minutes de trop. Mais Jacques Deray ne veut rien savoir. Le nu, même pour cela la presse lui est favorable, il ne coupera donc pas, ni pour les USA, ni pour l’Allemagne,ce qui s’imposerait!
PS. Ils avaient une trouille bleue, car qui pouvait être sûr que de quelques embuscade, de la foule des badauds, un Yougoslave fou n’allait pas tirer sur Alain? Il l’aurait certainement atteinte, il en va tujours ainsi et elle ne portait malheureusement pas son «Paco-Rabanne pare-balles»!
Paris, Février 1969
Ce qu’elle n’a jamais eu : une maison . Voilà un rêve qu’elle va bientôt réaliser;
Romy SCHNEIDER Le film La piscine (première)
Publié 17 septembre 2007 dans MON COUP DE COEUR pour ROMY 0 Commentaires
31 janvier 1969
Première de La Piscine
Harry était présent, thank god! (dit Romy). Peter et Carolyn aussi et « Le Tout-Paris », et environ quatre-vingts photographes qui les « flashaient », Alain et elle. Enfin, le 4, back in Berlino—bref, séjour ici donc—elle est vraiment très fatiguée!
Grand succès pour le film — intérêt et suspence— . Alain tremblait. Il a très mauvaise mine, il est complètement down! Elle croit pouvoir dire en toute modestie que c’est elle qui a obtenu le plus grand succès. Tous le disent, les critiques aussi. Le prochain Jour de France, elle fait la couverture.
On lui dit qu’elle est une grande actrice intelligent, souveraine, splendide et belle comme jamais avant…..! Elle préfère ne pas y croire! Elle se trouve « malheureusement » trop normale et elle est terriblement fatiguée
Ma journée commence en solitude
Quand sentirai-je cette quiètude
Dont mon corps a faim?
Faut-il gémir jusqu’à la fin?
Le vague à l’âme
N’est pas un drame?
Oh que si
Je vous le dis
La gorge nouée
De tant de peine
Le regard voilé
Devant tant de haine
Mon âme est déchirée
Et je n’ai qu’une idée
Partir bien loin d’ici
Emporter mes soucis
Vers d’autres horizons
Vers les bras d’un ami
Qui m’entoure d’une façon
Que j’oublie mes ennemis
Ne me dites pas que c’est folie
Vous ne savez rien de ma vie
Je dois d’ici vite m’enfuir
Sinon je vais trop me haïr
Un havre de paix m’attend là-bas
Pour déposer au pied d’un corps
Tout ce qui fait mon désarroi
Il me donnera son accord
De vivre enfin en harmonie
En oubliant toutes ces manies
Qu’ont ces gens qui m’entourent
Et qui oublient le mot « amour »
(chamade)
Merci pour vos commentaires