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Archives pour 21 septembre, 2007
RIGHTEOUS BROTHERS Unchained melody
Publié 21 septembre 2007 dans MES EMOTIONS EN CHANSONS 0 CommentairesLes yeux de l’âme
Deux hommes, gravement malades, occupaient la même chambre d’hôpital. Un des deux hommes était autorisé à s’asseoir dans son lit pendant une heure chaque après-midi afin d’évacuer les fluides de ses poumons. Son lit était à côté de la seule fenêtre de la chambre. L’autre homme devait passer ses journées couché sur le dos.Les hommes parlaient pendant des heures. Ils parlaient de leur épouse et famille, leur maison, leur emploi, leur participation dans le service militaire et où ils avaient été en vacances.
Et chaque après-midi, quand l’homme dans le lit près de la fenêtre pouvait s’asseoir, il passait le temps à d’écrire à son compagnon de chambre tout ce qu’il pouvait voir à l’extérieur. L’homme dans l’autre lit commença à vivre pour ces périodes d’une heure où son monde était élargi et égayé par toutes les activités et couleurs du monde extérieur.
Selon son compagnon, de la fenêtre, on voyait un très beau parc, au milieu duquel se trouvait un étang où barbotaient des canards et des cygnes, tandis que des enfants faisaient naviguer leurs petits bateaux. Des amoureux déambulaient, bras dessus, bras dessous, parmi des fleurs de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. De grands arbres décoraient le paysage et le point de vue sur la ville, qui se profilait à distance, étaient magnifique.
Pendant que l’homme près de la fenêtre décrivait tout ceci dans le détail exquis, l’homme de l’autre côté de la chambre fermait ses yeux et imaginait la scène pittoresque. Lors d’un bel après-midi, l’homme près de la fenêtre décrivit une parade qui passait par-là. Bien que l’autre homme ne puisse pas entendre l’orchestre, il pouvait la voir avec l’oeil de son imagination tellement son compagnon l’a dépeint avec des mots descriptifs.
Les jours et les semaines passèrent. Un matin, l’infirmière de jour est arrivée pour apporter l’eau pour leurs bains et trouva le corps sans vie de l’homme près de la fenêtre, qui est mort paisiblement dans son sommeil. Elle était attristée et appela les préposés pour prendre son corps.
Dès qu’il senti que le temps était approprié, l’autre homme demanda s’il pouvait être déplacé à côté de la fenêtre. L’infirmière était heureuse de le transférer et après s’être assurée qu’il était confortable, elle le laissa seul. Lentement, péniblement, il se monta vers le haut sur un coude pour jeter son premier coup d’oeil dehors. Enfin il aurait la joie de le voir lui-même. Il s’étira pour se tourner lentement vers la fenêtre près du lit. Tout ce qu’il vit fut un mur.
L’homme demanda à l’infirmière pourquoi son compagnon de chambre décédé avait décrit de si merveilleuses choses. L’infirmière répondit que l’homme était aveugle et ne pouvait donc pas savoir que la fenêtre donnait sur un mur. Elle dit : » Peut-être, il a simplement voulu vous encourager. »
Épilogue…
Il y a un bonheur énorme à rendre d’autres personnes heureuses, en dépit de nos propres situations. La peine partagée est la moitié de la douleur, mais le bonheur une fois partagé, est doublé. Si vous voulez vous sentir riche, vous n’avez qu’à compter toutes les choses que vous avez que l’argent ne peut pas acheter. Chaque jour est un cadeau, c’est pourquoi il faut l’apprécier et le vivre pleinement
TAKE MY BREATH AWAY Le Roi Soleil
Publié 21 septembre 2007 dans MES EMOTIONS EN CHANSONS 0 CommentairesDEPRESSIONS SAISONNIERES : j’appelle cela Le blues (c’est plus joli)
Déjà dans la Grèce antique, les médecins préconisaient l’exposition à la lumière pour soigner les léthargies.
Notre organisme exige de la lumière pour se mettre en synchronisme avec les horaires des journées et des saisons. Le manque de lumière naturelle (intensité et spectre) modifie plusieurs fonctions biologiques de l’organisme. Pour certaines personnes, ces modifications sont si fortes qu’elles dépassent la simple variation d’humeur et qu’elles sont ressenties comme douloureuses et parfois insoutenables. Le corps médical a alors parlé, il y a environ 20 ans, de syndrome de dépression saisonnière.
La dépression saisonnière, appelée aussi SAD (Seasonnal Affective Disorder) ou TAS (Troubles Affectifs Saisonniers) commence habituellement vers le mois d’octobre et disparait à l’arrivée des beaux jours (vers le mois d’avril).
Chaque année, le patient se sent déprimé par l’ambiance grisâtre de l’automne et de l’hiver. « Il ne se sent pas bien », il est mélancolique, voire même dépressif, il a une envie de s’isoler et de fuir les contacts sociaux. Il devient parfois agressif, il sent un réel manque d’énergie, une irrésistible envie de dormir et une réduction de la libido.
Il devient boulimique vis-à-vis des sucres, ce qui entraîne une prise de poids saisonnière difficile à assumer et à gérer.
Tous ces phénomènes, difficiles à contrôler, pèsent sur le travail, la vie de couple et de famille.
Si ces manifestations ont lieu durant les périodes automne / hiver s’étalant sur trois années successives, nous parlerons alors de « dépression saisonnière ».
Les enfants et les adolescents sont également vulnérables à cette affection.
EST-CE UNE MALADIE FREQUENTE ?
Environ 10% de la population belge est atteinte de cette maladie. Nous pouvons parler de 15% si nous englobons toutes les personnes qui ont un « blues d’hiver » (sans que nous puissions vraiment parler de dépression).
En Floride, nous pouvons compter 1 à 2% contre 30% en Laponie.
Ces statistiques permettent donc de faire un lien direct entre la luminosité environnante et cet état de mal-être (les personnes qui travaillent la nuit et qui vivent en Floride rejoignent nos statistiques : environ 10%).
Parmi les personnes atteintes de dépression saisonnière, nous trouvons 75% de femmes et 25% d’hommes.
CAUSES ET RAISONS : En automne, exposé moins longtemps à la lumière du jour, notre cerveau fonctionne en mode « nuit ». Il se produit alors des perturbations d’ordre chimique.
Le taux de mélatonine (hormone impliquée dans le sommeil) est trop élevé par rapport au taux normal d’une journée et exerce alors, sur notre organisme, un effet fatiguant et déprimant.
Le taux de sérotonine est trop bas : ce qui explique l’augmentation de l’appétence pour les sucres (comme l’expose le Professeur Touitou).
On admet aujourd’hui que l’hypothèse mélatoninergique n’explique pas tout. D’où la seconde théorie axée sur le rôle de la sérotonine qui exerce elle aussi une action sur le noyau supra – chiasmatique.
On sait qu’elle régit l’absorption alimentaire, qu’elle participe à la régulation de l’humeur et de la somnolence et que les inhibiteurs du recaptage de la sérotonine (dont certains antidépresseurs) sont efficaces dans le traitement du SAD. Ceci étant dit, pourquoi les théories mélatononergique et sérotoninergique ne seraient-elles pas complémentaires ?
Le débat est ouvert.
Cette dépression « saisonnière » n’est donc pas attribuée à des troubles psychologiques mais biologiques.
Le Dr Norman ROSENTHAL (psychiatre et chercheur au National Institude of Mental Health) a été un des premiers qui a démontré en 1984 le lien qui pouvait y avoir entre le manque de lumière et la dépression. La découverte de ce type de dépression (SAD) est indissociable de l’invention de la luminothérapie elle-même. Le Docteur Rosenthal constata et démontra que l’exposition des patients (atteints de SAD) à une lumière blanche artificielle améliorait leur état.
Les travaux du Professeur Czeissler (Université de Harvard) soulignent que les aveugles, même s’ils ne voient plus rien, possèdent encore des cellules nerveuses rétiniennes actives comme photorécepteurs à la lumière. Ces personnes possèdent encore des rythmes circadiens normaux.
Dans ses travaux, le Dr. Léger prouve que les aveugles ont les mêmes troubles circadiens que les voyants.
Dans un questionnaire adressé à 1500 non-voyants, les résultats ont démontré que 96% des personnes souffrent d’insomnies et 67% se plaignent d’endormissements involontaires. Des chercheurs ont multiplié les expériences et ont démontré l’efficacité de la luminothérapie dans ce type de dépression.
C’est probablement par le blocage de la mélatonine que la photothérapie agit dans la manifestation de ses effets cliniques.
La luminothérapie intervient par le blocage de la sécrétion de la mélatonine, mais c’est surtout « l’offset » (ou début du signal de l’inhibition de sécrétion) qui est déterminant bien plus que l’amplitude de la sécrétion ou son inhibition. Par conséquent, la luminothérapie est plus efficace quand elle est prescrite le matin plutôt que le soir (à l’exception du traitement de l’avance de phase du rythme veille – sommeil : voir chapitre insomnies).
La luminothérapie est restée très longtemps inconnue dans le monde médical. Un éditorialiste de « Archives of General Psychiatry » déclara : « Pour le SAD, la lumière est aussi efficace que les antidépresseurs… peut-être même plus ». EN 2005, LA LUMINOTHERAPIE A ETE CONSACREE PAR LES ASSOCIATIONS PSYCHIATRIQUES AMERICAINES COMME LE TRAITEMENT NUMERO 1 DE LA DEPRESSION SAISONNIERE.
Posologie recommandée : ½ heure de luminothérapie au moyen de la luminette, le matin (de préférence, dans les 2 heures après le lever). |
Bon, je vais manger un peu de chocolat puisque c’est bon pour le moral (les sucreries)
Bientôt la nature se vêtira de ces couleurs merveilleuses
Et j’en suis fort heureuse
J’aime sentir ce doux parfum discret
Qui embaume les forêts
Les feuilles changent de robes
Elles suivent aussi la mode
Les chants de l’oiseau
Suivent le cours du ruisseau
Qui se fait chanson tendre
Pour me faire comprendre
Que la joie des saisons
N’est pas qu’une illusion
Merci pour vos commentaires