Publié 26 septembre 2007
dans MON COUP DE COEUR pour ROMY
5 juin 1971
Elle a adopté une nouvelle coiffure parce qu’elle avait gardé la même tête trois années durant. Et elle en avait assez de cette tête. Elle était naturellement malheureuse quand on lui a coupé les cheveux, elle a presque hurlé. Mais sont mari aime cette coiffure et elle l’a trouve belle elle aussi.
Elle souffre d’une sorte d’agoraphobie. Oui, c’est vrai, et c’est pour cà qu’elle s’est en fait trompée de vocation. En tout cas, si on prend encompte tout ce qui va avec cette profession. Elle aime sa profession, c’est sa grande passion . Mais elle ne peut pas supporter la présence de beaucoup de gends, de gens qui lui tapent sur l’épaule ou qui la pressent de questions.
Un personnage comme celui de Max et les Ferrailleurs est aussi très éloigné de ce qu’elle est elle-même. C’est pour ça qu’elle avait très envie de vivre un jour quelque chose de ce milieu.
Les critiques ont compris sa métamorphose, mais pour le public, elle en doute.
Elle est allemande, elle a un passeport allemant. La nationalité n’a aucune importance, il est vrai. Il ne devrait pas y avoir de frontières de tout. Elle joue seulement avec son mari . La première pièce ici — et où que ce soit— elle ne voudrait la jouer qu’avec lui. La première seulement; après on verra…
Si elle veut interdire quelque chose à David, il l’imite et elle ne peux que rire de ses grimaces….
Avant que Harry ne proteste, elle le dit vite : Il est très content qu’elle soit parfois absente!
Publié 26 septembre 2007
dans MON COUP DE COEUR pour ROMY
Automne 1970
Elle ne voulait pas penser à cette scène de Max et les Ferrailleurs Claude et elle n’en n’ont jamais parlé. Le soir du tournage, la nuit, elle a réécrit le monologue intérieur de Lilli pendant les révélations de Max, le matin elle a montré son texte à Claude. Il a sorti un papier de sa poche et a dit : « Etrange, j’ai eu la même idée; »
5 mai 1971
Elle double tous ses films elle-même. C’est ce qu’elle vient de faire pour Max et les Ferrailleurs qui sort ici la semaine prochaine sour le titre Das Mädchen und der Kommissar. En anglais aussi elle traduit ses rôles elle-même.
Pour le moment, elle n’ose pas oborder le théâtre. Gründgens, Kortner lui ont déjà offert des rôles : Lulu, Fraülein Juli, Violé ; Noelte voulait porte SAINTE JEANNE à la scène pour elle, mais elle a peur…le cinéma, ça peut finir du jour au lendemain. Elle veut faire du cinéma aussi longtemps que possible. Le théâtre plus tard peut-être.
Dans le cinéma allemand elle travaillerait bien sous la direction de Schlöndorff, éventuellement. Elle tient les autres jeunes cinéastes pour des monteurs, ils introduisent trop de déclamation , d’explications, de philosophie dans leurs films, ce ne sont pas des « professionnels»
Publié 26 septembre 2007
dans MON COUP DE COEUR pour ROMY
Max et les Ferrailleurs
Un film de Claude Sautet Issu d’une riche famille de vignerons du Mâconnais et dégagé des soucis matériels, Max est un solitaire qui se consacre entièrement à son obsession: l’arrestation des malfaiteurs. Ancien juge d’instruction, il a démissionné par dépit de devoir relâcher un coupable faute de preuve. Il est maintenant inspecteur de police et il voit de nouveau une bande de cambrioleurs lui échapper. Ce nouvel échec est encore présent dans son esprit lorsqu’il rencontre Abel, un ancien camarade de régiment, auquel il omet de révéler sa profession. Ce dernier est devenu « ferrailleur » et pille les chantiers de construction avec une bande de petits truands des environs de Nanterre. Max a l’idée de les inciter à commettre un gros coup afin de réaliser un flagrant délit indiscutable. Se présentant comme client, il fait la connaissance de Lily, une jeune prostituée d’origine allemande qui est la compagne d’Abel… On retrouve le duo des « Choses de la Vie » avec Michel Piccoli dans le rôle d’un Max puritain et Romy Schneider dans celui de Lily, la jeune prostituée. Boby Lapointe y joue le rôle du P’tit Lu.
Publié 26 septembre 2007
dans MON COUP DE COEUR pour ROMY
RESUME DU FILM : L’usine dirigée par Doberdo, leader d’une mafia
capitaliste, est en crise. La police charge brutalement les grévistes. La Califfa, veuve d’un ouvrier tué au cours d’une manifestation, tient tête au patron et lui crache au visage. Doberdo, lui-même ancien ouvrier, se sent attiré par cette Passionaria de l’usine occupée. Les rencontres se succèdent : dans la cour de l’entreprise, dans un bloc d’isolation, et surtout devant le cercueil d’un industriel en faillite que la dureté de Doberdo a poussé au suicide. La Califfa surgit dans une salle où devait se tenir un somptueux banquet. Les invités, effrayés par l’hostilité des grévistes, ne sont pas venus. La jeune femme s’attable, comme pour un défi.
Publié 26 septembre 2007
dans MON COUP DE COEUR pour ROMY
Du matin au soir elle mène une vie très tranquille avec son mari et son fils. Elle vit même comme tout
le monde. Elle se retrouve avec ses amis, elle regarde des films, beaucoup de films. Elle va au théatre.Tout ceci remplit ses journées, les semaines, c’est très simple. Elle cherche à faire de moins en moins de choses inutiles, on perd souvent son temps en bagatelles, en futilités, pense-t-elle. Dès que l’on est mariée, que l’on a une famille et un enfant, les choses prennent une autre dimension
17 mai 1970
Elle croit en tout cas qu’elle a beaucoup gagné à travailler avec de grands metteurs enscène inteligents… elle a aussi appris bien des choses sans rapport avec le cinéma et le théâtre;
Qu’est-ce donc que les gens attendent d’elle? Elle est une actrice, rien de plus. En France, les exigences sont plus grandes. Un bon film y est encore reconnu et apprécié. En Allemagne, quio qu’elle fasse, on le lui reprochera. C’est à en vomir dit-elle.
ETE 1970
Le tournage de La Califfa avait à peine commencé qu’elle se retrouvait déjà toute nue pour une scène d’amour. Elle s’est demandée si c’était là un truc des metteurs en scène italiens pour enlever dès le début toute gêne à leurs actrices.
Cela l’intéresse de jouer un personnage entièrement différent de ce qu’elle est
Bevilacqua, l’auteur du script, n’avait pas la moindre idée de ce qu’est un film. Ils nageaient tous, même Ugo TognazzElle a les scrupules d’une actrice professionnelle
Merci pour vos commentaires