Un vieux banc au fond du jardin
Le parfum enivrant du jasmin
La dernière lampe qui s’éteint
Et sur mes joues tes chéres mains
Te souviens tu avec quel délice
Nous savourions sans aucun vice
Nos baisers encore si novices
Mais qui réclamaient toujours un bis?
Chaque nuit était celle de nos noces
Et nous nous aimions comme des gosses
Te rapelles -tu de ces matins de mai
Qui pour nous n’avaient aucun secret?
Et de mes lèvres qui tremblaient
Lorsque pour m’embrasser tu te penchais?
Une froide soirée de janvier
Un vieux banc tout délabré
Le parfum du jasmin a expiré
Seul le vieux livre est resté
Toutes les lampes sont allumées
Et une larme coule sur mon visage fatigué
Tu t’es endormi sans un bruit
Je t’ai regardé mourir comme un fruit
Qui meurt au dernier jour de l’automne
Si tu ne dormais pas tu m’aiderais mieux que personne
Mieux que lui qui ne sait pas combien je t’aime
Te souviens tu dis!
Chamade (il y a quelques années déjà)
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