Les chats (mes amours)

 

 

 

 

Dans un incendie, entre un Rembrandt et un chat, je sauverais le chat. (Alberto Giacometti)

Dieu a créé le chat pour que l’homme puisse caresser un tigre. (Victor Hugo, ou Joseph Méry, ou Rudyard Kipling ?)

Le chat ne nous caresse pas, il se caresse à nous. (Antoine Rivarol)

L’appareil auditif des chats est conçu pour que la voix humaine entre par une oreille et ressorte par l’autre (Stephen Baker)

Le chat est à nos côtés le souvenir chaud, poilu, moustachu et ronronnant d’un paradis perdu. (Léonor Fini)

Si le chat prend possession de la feuille alors que son maître est occupé à la couvrir de mots, il faut obtempérer. C’est le signe que ce n’était pas fameux et que ce qui allait venir serait pire. (Bernard Pivot)

Conquérir l’amitié d’un chat est chose difficile (…), il ne place pas ses affections à l’étourdie : il veut bien être votre ami si vous en êtes digne, pas votre esclave. (Théophile Gautier)

Il est des beautés qui excèdent le vocabulaire. Les chats appartiennent à cet ordre. (Louis Nucéra)

Pour l’homme sensible, c’est un privilège de partager une pièce avec un chat, de croiser son regard, de le sentir se frotter contre ses jambes. (Desmond Morris)

 

Solitude…

 

 

Solitude, sais-tu pourquoi je t’aime ?
Solitude, sais-tu pourquoi je t’attends ?
Solitude, sais-tu pourquoi je t’espère ?
Solitude, sais-tu pourquoi je t’ai apprise ? En toi, je trouve le refuge face au regard étranger,
En toi, je trouve le silence face à l’inexplicable,
En toi, je trouve la paix face à l’épuisement,
En toi, je trouve celle que je suis devenue.

Avec toi, j’ai parcouru des chemins inconnus,
Avec toi, j’ai parcouru l’espoir et la désespérance,
Avec toi, j’ai parcouru la vie et la souffrance,
Avec toi, j’ai appris à tout réapprendre.

Alors, Solitude, quand ma main tu lâcheras,
Et qu’une main nouvelle viendra se tendre,
Alors, Solitude, souvent mon cœur reviendra,
Car pour aimer, il faut savoir attendre.

Elisabeth Lafont