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Archives pour 22 juin, 2008
“S’il te faut l’ennui pour te sembler profond-Et le bruit des villes pour saouler tes remords-Et puis des faiblesses pour te paraître bon-Et puis des colères pour te paraître fort–Alors tu n’as rien compris.”
“Je ne réplique point à des gens en colère.”
Pierre Corneille
La Galerie du Palais
“Quand deux hommes se parlent et que l’un se met en colère, celui qui ne répond pas est le plus sage.”
Euripide
Fragments
“La précipitation ne comporte pas la justice et de calmes discussions le plus souvent amènent avec elles la sagesse. Contiens la fureur de ton regard et les halètements de ta colère …”
Euripide
Les Phéniciennes
Si vous êtes patient un jour, vous échapperez à cent jours de chagrin.
Nous savons tous ce qu’est la colère et nous l’avons tous déjà ressentie, que ce soit sous forme de léger agacement ou de rage fulminante. Bien qu’elle soit perçue comme une émotion négative et laide et que, dans notre culture, on nous ait souvent appris à la réprimer, la colère est une émotion humaine tout à fait naturelle, habituellement saine. Elle peut nous être bien utile car elle nous motive et nous donne de l’énergie pour surmonter les obstacles, résoudre des problèmes et atteindre des buts. Cependant, lorsque la colère devient hors de contrôle et destructive, elle peut entraîner des problèmes à l’école, au travail, dans nos relations interpersonnelles et nuire à notre qualité de vie. La maîtrise de nos émotions négatives est la clé du bien-être affectif. On ne peut pas éviter les sentiments pénibles car ils font partie de la vie, mais pour se sentir bien, il importe de contenir ces orages qui occupent toute la place dans notre esprit. Mais attention : facile à dire mais difficile à faire ! De toutes les émotions, la colère est la plus rebelle et la plus difficile à maîtriser |
Source : http://www.cocp.ulaval.ca/sqc/pid/1482
La dame racontait avec irritation à quel point sa famille la rendait folle en piétinant sans cesse son beau et nouveau tapis blanc. D’accord, d’accord, c’est ridicule de s’énerver pour un tapis, mais tout de même, au prix qu’il est…
Alors la thérapeute lui a demandé de fermer les yeux. D’imaginer sa précieuse carpette impeccable, à peine marquée des sillons rigoureux laissés par l’aspirateur. De visualiser ensuite la maison vide, sans mari en chaussures, sans chien mouillé, sans enfants turbulents.
A la prochaine séance, la dame a déclaré être maintenant ravie de laisser béante la porte de son salon et d’inviter sa famille à venir faire «des taches d’amour» sur le tapis… Une broutille ? Peut-être bien. Mais surtout un déclic : «Elle a réussi à modifier sa perspective, commente Barbara Dobbs, à concevoir que ce qu’elle considérait comme fondamental n’était au fond qu’anecdotique.»
Renata Ribal
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