Je vais me faire des ennemis Allez, on rigole
Les femmes aussi doivent changer et les brunes font des bêtises.
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Archives pour juin 2008
Petit texte de T Klingsor
Publié 24 juin 2008 dans MES CITATIONS ET PROVERBES PREFERES 0 CommentairesBerlin, 30 septembre 1976
Elle s’est dit une fois pour toutes qu’il n’y avait pas lieu de s’en offusquer quand on présente son mari comme un gigolo ou elle-même comme une imbécile. Qu’il soit bien clair, une fois pour toutes (dit-elle) que Daniel travaille dur dans sa propre profession. Il fait des reportages politiques pour la télévision . Il a réalisé des reportages sur la Belgique, l’Angola, et tourne actuellement en Argentine et au Paraguay. Les télélévisions française, belge et suisse ont déjà acheté son film.
Elle vit plus « normalement » en France qu’ici (Allemagne). On l’y voit autremant et on la laisse tranquille. En France, on ne la poursuit pas dans la rue. Si c’est arrivé, ça a été rare. Ici(Allemagne), il faut bien le dire, on a forgé depuis ses quinze ans une image d’elle qui s’est muée en réalité autonome et sur laquelle elle n’a plus prise. Mais cette image n’a rien à faire avec elle, avec la personne de Romy Schneider.
Un souhait? En ce qui concerne la carrière, oui. Elle est une actrice totalement européenne. Mais elle aimerait jouer un jour dans un bon film américain
Le monde de l’après-guerre de Leni, elle ne peut absolument pas le ressentir avec ses trente-huit ans. Elle le connait par sa mère. Cela la touche beaucoup.
Cela n’a pas de sens que David vienne lui rendre visite ici où il lui faut travailler douze heures par jour, trois mois durant.
Après le rôle de Leni, elle fera pour la première fois une pause d’une année. Quatre films sont programmés ensuite. L’histoire d’une femme souffrant d’un cancer, poursuivie par un homme qui a une caméra implantée dans la tête. Un film d’anticipation.
Suit un film avec Franci Girod, avec qui elle a déjà tourné Trio infernal, La Banquière; puis avec Claude Sautet Une Histoire simple
Elle espère trouver le temps, pendant ces trois mois à Berlin, d’aller se promener et que les Berlinois sont toujours tels qu’elle les connaît. Ils se sont toujours montrés particulièrement aimables à son égard. Elle a vécu plus de deux ans dans cette ville
Fin 1976
C’est son souhait le plus cher d’être sans cesse une autre femme devant la caméra, de comprendre les problèmes et les conflits, les sentiments et les émotions de femmes qui lui sont étrangères —non seulement les comprendre, mais les vivre, les vivre vraiment. Mais cela n’est possible qu’à condition de changer aussi les milieux en même temps que les personnages
S’efforcer de bien faire son travail, de soutenir avec succès l’examen critique du spectateur, c’est là son unique souci.
6 janvier 1977.
L’homme le plus important dans sa vie fut et reste Delon. Quand elle a besoin delui, il lui tend toujours une main secourable. Aujourd’hui encore, Alain est le seul homme sur qui elle puisse compter. El lui viendrait en aide à tout moment. Alain ne l’a jamais abandonnée à elle-même, pas plus aujourd’hui qu’hier.
17 janvuer 1977
En somme, elle a été cette étrangère dans son propre pays, en d’autre circonstances. Paris a été surprise de la voir dans Dommage qu’elle soit une putain. et Berlin lui en a voulu de ne plus être la douce, la sentimentale Sissi.
à suivre…..
» Prenez le temps comme il vient, le vent comme il souffle, la femme comme elle est. »
(Alfred de Musset)
» Les femmes seraient charmantes, si on pouvait tomber dans leurs bras sans tomber dans leurs mains. »
(Ambrose Bierce)
» Les faiblesses des hommes font la force des femmes. »
(Voltaire)
» Le triomphe des femmes est de nous faire adorer leurs défauts et jusqu’à leurs vices. »
(Th. Jouffroy)
» L’amitié est impossible entre femme et homme : s’il est plus qu’un ami, elle devient moins qu’une amie. »
(Comtesse de Blessington)
- Voici des fruits, des fleurs, des feuilles et des branches
- Et puis voici mon coeur qui ne bat que pour vous.
- Ne le déchirez pas avec vos deux mains blanches
- Et qu’à vos yeux si beaux l’humble présent soit doux.
- J’arrive tout couvert encore de rosée
- Que le vent du matin vient glacer à mon front.
- Souffrez que ma fatigue à vos pieds reposée
- Rêve des chers instants qui la délasseront.
- Sur votre jeune sein laissez rouler ma tête
- Toute sonore encor de vos derniers baisers ;
- Laissez-la s’apaiser de la bonne tempête.
- Et que je dorme un peu puisque vous reposez.
Paul Verlaine
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