
L’Indienne que je suis aime la liberté,
Que ce soit l’hiver, ou bien l’été;
Fille de la Terre et du Ciel,
Aimant le pur, le naturel,
fuyant l’artificiel.
J’aime mon lit qui est ma terre,
Je remercie les sources qui me désaltèrent
Aimant le ciel, ma très belle couverture
Qui distribue pluie, soleil à toutes les créatures.
Je vais chantant à la nuit brune,
La beauté du soleil, de la lune;
J’admire la fragile et fine beauté des fleurs,
Qu’en une délicate voltige, mes doigts effleurent.
Je connais le langage mystérieux des plantes,
Certaines soignent, guérissent, mais attention aux méchantes
Canyons, Vallées, et les grandes forêts profondes,
Voilà, mon beau, simple et naturel monde.
Là où le Peuple animal vit heureux,
A mon approche, il n’est jamais peureux;
Oui, je retourne parmi le peuple Indien !
Le peuple Sioux, qui est le mien !
Les grands canyons se dressaient toujours fièrement,
Vers, Tunhassila, le firmament
Un vent léger jouait avec mes franges,
Mes longs cheveux, avec elles faisaient des mélanges
J’étais arrivée sur un haut plateau
C’était un bel après-midi assez tôt
De là j’aperçus la fumée des Tipis
De cette hauteur ils semblaient si petits,
J’entendais à peine, le rythme des tambours,
La cadence joyeuse, de leurs bruits sourds.
Je buvais de nouveau l’eau vive et pure,
Qui serpentait et chantait en pleine nature.
Mes légers mocassins, souplement foulaient le sol,
Fièrement, mon ami l’aigle prenait son envol !
Je humais toutes ses odeurs fines de fleurs,
Mon cœur joyeux battait fortement de bonheur.
J’avais retrouvé la ais de mes ancêtres,
Dans cette vallée qui m’a vu naître .Auteur inconnu
Soyez bons avec la terre : elle ne vous a pas été donnée par vos parents, elle vous est prêtée par vos enfants. Nous n’héritons pas la Terre de nos parents, nous l’empruntons de nos enfants. »
Proverbe amérindien

Qu’est ce que la vie ? C’est l’éclat d’une luciole dans la nuit.
C’est le souffle d’un bison en hiver.
C’est la petite ombre qui court dans l’herbe et se perd au coucher du soleil.
Crowfoot (chef des Blackfeet)



« Ne te laisse pas distraire par le vacarme des hommes, par leur quête insatisfaite, désordonnée. Ils sont comme l’animal emprisonné dans l’enclos, qui tourne sans comprendre et cherche une issue qui n’existe pas.» Sagesse Amérindienne
Un homme âgé dit à son petit-fils, venu le voir très en colère contre un ami qui s’était montré injuste envers lui :
« Laisse-moi te raconter une histoire… Il m’arrive aussi, parfois, de ressentir de la haine contre ceux qui se conduisent mal et n’en éprouvent aucun regret. Mais la haine t’épuise, et ne blesse pas ton ennemi. C’est comme avaler du poison et désirer que ton ennemi en meure. J’ai souvent combattu ces sentiments »
Il continua : » C’est comme si j’avais deux loups à l’intérieur de moi; le premier est bon et ne me fait aucun tort. Il vit en harmonie avec tout ce qui l’entoure et ne s’offense pas lorsqu’il n’y a pas lieu de s’offenser. Il combat uniquement lorsque c’est juste de le faire, et il le fait de manière juste. Mais l’autre loup, ahhhh…! Il est plein de colère. La plus petite chose le précipite dans des accès de rage.
Il se bat contre n’importe qui, tout le temps, sans raison. Il n’est pas capable de penser parce que sa colère et sa haine sont immenses. Il est désespérément en colère, et pourtant sa colère ne change rien. Il est parfois si difficile de vivre avec ces deux loups à l’intérieur de moi, parce que tous deux veulent dominer mon esprit. »
Le garçon regarda attentivement son grand-père dans les yeux et demanda : » Lequel des deux loups l’emporte, grand-père ? »
Le grand-père sourit et répondit doucement : « Celui que je nourris. »
Une fable amérindienne que l’on raconte le soir autour du Feu Sacré.
Auteur inconnu

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