- Accueil
- > Archives pour le Vendredi 14 novembre 2008
Archives pour 14 novembre, 2008
Demis Roussos….Rean and Tears°°°°
Publié 14 novembre 2008 dans MES EMOTIONS EN CHANSONS 9 CommentairesPetite attend son « prince charmant »
Publié 14 novembre 2008 dans MA VIE MES ANIMAUX 2 CommentairesLa maman qui n’avait qu’un seul oeil°°°°
Publié 14 novembre 2008 dans TEXTES A MEDITER 6 Commentaires
« Mon cher fils,
Je pense à toi tout le temps. Je suis desolée d’être venue à Singapour et d’avoir fait peur à tes enfants. J’étais si heureuse quand j’ai appris que tu venais ici pour la réunion scolaire. Mais je ne pourrais pas me lever du lit cette fois ci, pour venir te voir.
Je suis desolée d’avoir été un fardeau constant pour toi, pendant que tu grandissais.
Tu vois….. quand tu étais très petit, tu as eu un accident, et tu as perdu un oeil. En tant que mère, je ne supportais pas de te voir grandir avec un seul oeil. Alors je t’ai donné le mien. J’étais si heureuse de mon fils, qui grandissait et qui voyait un tout nouveau monde pour moi, à ma place, avec cet oeil. Avec mon amour pour toi.
Ta mère. » (source : inconnue)
Soyons toujours polis, reconnaissants envers nos parents. Ma maman avait un pied bot, mais je n’ai jamais été gênée d’elle. Bien au contraire, j’étais fière qu’elle soit ma mère car elle était honnète et courageuse. Je crois pourtant qu’elle est morte avec l’idée que je n’osais pas me promener en sa compagnie. Pourquoi? Parce que quand elle me le proposait, je refusais car je n’étais pas bien. Cela elle ne le savait pas et moi je ne savais pas ce qu’elle pensait. Comme quoi, la communication entre les membres d’une famille est très importante.
N’ayez pas peur de confier vos craintes à ceux qui vous aiment
Début 1982
Il faut vivre pourtant. Sa fille, Sarah, n’a pas 5 ans. Un nouvel homme est venu, tendre, protecteur. La promesse est belle…
Avec Laurent, de dix ans son cadet, et Sarah, aux premiers jours de 1982, elle s’est envolée pour les Seychelles. C’est une joie et une vie de famille retrouvées. Romy s’est offert son paradis de verdure et de fleurs dans les Yvelines, à Boissy-sans-Avoir.
Un nouveau nid. «Je pense m’arrêter avant mes 80 ans et être une mère avec mes arbres, ma fille, et vivre» murmure-t-elle alors. A 43 ans passés, elle s’imagine à nouveau donner la vie. Laurent sera un père parfait ; le matin, il conduit Sarah à l’école bilingue du parc Monceau, il est si attentif…Son soixantième film mis en boîte, non sans souffrance, elle imagine déjà la suite. «Moi, je suis un sauteur d’obstacles, le plat ne m’intéresse pas»prévient-elle lorsqu’on l’imagine à terre. Elle imagine un prochain film avec Gérard Depardieu . Le nouvel acteur en vogue, une grande histoire d’amour de cinéma, elle rêve aussi de théâtre. « Bien sûr, il y a des moments où on a envie de baisser le rideau et de ne plus avoir affaire avec ce métier. Mais j’ai des responsabilités. Je ne suis pas seule. Je poursuivrai de mon mieux mon travail. Il faut avancer. S’arrêter, pour moi, ce n’est pas possible…» confiait-elle à Michel Drucker.
29 mai
Romy et Laurent ont dîné avec des amis à quelques pas de la rue Barbet-de-Jouy où ils demeurent.
Avant minuit, ils regagnent à pied l’appartement. Comme à son habitude, elle laisse Laurent se coucher seul. Elle a, chaque soir, besoin de rester seule pour penser à David, elle se versera un verre de vin…..Souvent, elle laisse ça et là des petits billets qui évoquent David, des photos de lui, d’eux enlacés. Quelques semaines plus tôt, de retour d’une soirée, elle a, de la pointe de son rouge à lèvres, écrit sur le miroir : « Redonnez-moi mon fils ». Cette nuit Romy ne prend pas le temps de quitter l’élégant ensemble blanc qu’elle portait pour le dîner. Elle s’installe au bureau du salon, le temps d’écrire quelques mots à une journaliste qu’elle doit rencontrer prochainement. Un missive que la mort l’empêche d’achever….
Ecrit par David Lalait-Helo
A lire : Romy au fild de la vie, David Lalait-Helo, Petite Bibliothèque Payot.
Delon l’inconsolable
Aux derniers Césars, Alain Delon a demandé une minute de silence pour Romy qui aurait eu 70 ans en septembre 2008
Son dépard, en 1963, après cinq ans d’amour, avait dévasté Romy. Pourtant, il ne cessera de l’aimer. Au point qu’il déclarera qu’elle aurait dû être la mère de ses enfants! Alain Delon a protégé Romy des assauts des photographes. Il aurait, dit-on, le jour de l’enterrement de David, loué les maison mitoyennes de l’église et du cimetière afin de les interdire aux curieux. En 1996, lorsqu’il joue au théâtre Variations anigmatiques, il accroche dans sa loge la robe que portait Romay dans la pièce dont ils partagèrent l’affiche quarante ans plus tôt, Dommage qu’elle soit une putain. Et dans le programme, on pouvait lire : « Mon bel ange, où que tu sois! Ce soir, comme par le passé, je suis près de toi»
J’ai été touchée par la vie de cette personne. Je me suis toujours sentie « proche » d’elle. Peut-être de par sa fragilité comme de sa force. Une femme complète. Voilà c’est terminé mais je mettrai encore des photos d’elle et j’essaierai de parler de sa fille Sarah
Comme moi, il y a-t-il une personne avec qui vous n’avez jamais parlé. qui n’a rien à voir avec vous et pourtant avec qui vous avez des affinités? Si oui, vous pouvez si vous le voulez en parler
Je ne peux changer autrui,
mais je peux toujours changer
ma relation à lui.
De même, je ne peux changer
mon passé mais je peux changer
ma relation à mon passé et mon
regard sur lui.
Car si j’ai peu de prise ou d’influence sur ce qu’on a fait (ou pas fait)
de moi, je suis bien responsable
de ce que je fais avec ce qu’on a fait (ou pas fait) de moi.
Jacques Salomé
L’Insomniaque et le Chat
Donne-moi la quiétude, ô mon doux Chat !
Rends à mon âme, de tes ronrons, le calme et le sommeil
Pour qu’au matin rieur, le soleil triomphant, innocent et béat,
Ensemence de traits chauds l’élan de mon réveil !
Dans ton pelage lisse, mes mains si fatiguées
Cherchent parmi les ombres la torpeur mortelle
Qui donne aux yeux des hommes le repos espéré,
Et au cerveau l’oubli, ce rebelle éternel.
Appuie contre mon bras ta tête délicate,
Où de curieux secrets se cachent en silence,
Et que ton souffle pur et tes vives agates
Apaisent sans mot dire les rivages fugaces
Où mes rêves farouches se perdent et se débattent :
Offre à mon coeur trop lourd la douceur salvatrice…
(Nefred – Toulon, 1998)
Rien n’est plus doux,
Rien ne donne à la peau une sensation plus délicate,
Plus raffinée,
Plus rare,
Que la robe tiède et vibrante d’un chat.
(Guy de Maupassant)
Merci pour vos commentaires