Je crie de douleur et de peur : que peuvent me faire toutes ces erreurs que tu as commises en mon nom toi l’auteur de mes maux.?Toi qui reviens quand je souris. Tu es dans ma tête mais pas dans mon coeur. Je te poursuis à travers l’infini et j’efface ton image. Elle ne sera plus qu’un mirage que je fuirai toute la vie. Chante l’oiseau, rejoins mon préau là où s’installent les couleurs de la récréation. Celles qui me donnent encore le courage d’écrire une page. De suivre toujours mon âge à travers ce tourment que fut mon parcours. Trop souvent « sage ». Rien que des petits virages très vite redressés par les cris répétés et j’ai cherché en vain la main d’un père entourant les épaules de son enfant. Ô qu’il est lourd ce secret qui s’étend à travers les ans et qui fait son chemin sans jamais laisser un peu de répit. As-tu vu l’oiseau fou voler vers l’horizon? As-tu entendu le vent à travers les branches du bouleau? As-tu remarqué ce ciel étoilé? Non, tu n’y voyais rien! Petite « femme » déjà punie par la vie. Déjà dans le drame. Tous ces maux te détruisent, mais tu sais où tu les puises. Le murmure de la vie vient de commettre une folie. Il t’a révélé un mystère. Mais tu vas encore te taire. Une petite note de musique se fait plus nostalgique et t’invite au pardon. Et bien « oui » tu lui réponds. Laisse tes doigts courir sur le clavier et toucher les lettres qu’il faut. J E T E P A R D O N N E . Oui, c’est cela qu’il faut dire pour doucement mourir. Tout simplement en rire et accepter de rendre mon image plus douce qu’ une colombe qu’on caresse même si elle est infidèle. Comme une plume qui s’installe sur le duvet d’un coeur qui a commit une erreur. Laisser saigner son corps au bord du chemin qu’il emprunte. Les fleurs l’accompagnent dans un léger délire suivies du bruissement d’ailes d’une douce hirondelle qui a oublié de partir. Reste pour me chérir. Accompagne moi dans le pire. Oiseau, oiseau, ne t’en vas pas là-haut! La tête cachée entre les mains, une femme couleur chagrin s’en va vers son destin. Elle a des émotions qui pleurent à fleur de peau. Elle crie ses émotions pour réussir à vivre. Encore un peu de vie! Tiens, une note euphorique surgit du bout des lèvres d’un enfant ivre de l’innocence. Regarde, regarde : tu n’as jamais eu cette étincelle dans les yeux! Écoute, écoute : son rire te fait plaisir! Rejoins le dans la douceur de ce soir rien que pour une histoire. Glisse toi sous le drap de satin et tiens lui la main rien que pour un soir. Redeviens une enfant quand tout doucement il écoutera l’histoire de sa maman. Fais toi toute petite. Écoute et puis vas-t’en! Rien qu’une minute redeviens une enfant qui de tout s’éprend et qui n’a pas de tourment. Puis comme un papillon au milieu de ton lit laisse toi partir sans retenir le souffle de la vie. Vole vers l’hirondelle qui t’invite au voyage au-dessus des nuages.
Quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j’habiterai dans l’une d’elles, puisque je rirai dans l’une d’elles, alors ce sera pour toi comme si riaient toutes les étoiles. Tu auras, toi, des étoiles qui savent rire...
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