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Archives pour 22 novembre, 2008

Chansons anciennes?………Chansons pour danser!°°°°°°

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Chris Rea…And you my love

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Le drame de la famille Benaïssa

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Le 5 août 1992, Loubna Benaïssa (9 ans) disparaît à Ixelles.

Son corps est retrouvé à quelques centaines de mètres de son domicile le 5 mars 1997.

Nabela Benaïssa sa soeur, écrira : «Pensant des années, dans le monde entier, nous t’avons cherchée, sans jamais cessé d’espérer, alors que tu étais là, tout près de chez nous, vulgairement jetée dans une caisse au fond d’une cave. Nous passions tous les jours près de tes bourreaux. Les hommes qui avaient tout en main pour te trouver ne l’ont pas fait. J’espère qu’ils ne dorment pas en paix. J’espère que pour le restant de leur vie, leur conscience ne sera pas tranquille»

Parce qu’elle a su dans toutes les circonstances trouver les mots justes pour exprimer à la fois sa douleur et sa colère devant l’évolution de l’enquête sur l’enlèvement et l’assassinat de sa petite soeur par un pédophile, Nabela Benaïssa s’est imposée comme le porte-parole, non seulement d’une famille, mais encore de toute une communauté méconnue. Son témoignage Au nom de ma soeur relate avec tendresse et émotion les années d’attente, l’espoir, les doutes, les incertitudes.

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Patrick Derochette, responsable de la mort de Loubna Benaïssa parle pour la première fois  (le 24/06/2008)

Source : http://www.blogs.sudpresse.be

Patrick Derochette, est-il exact que vous espérez bénéficier d’un bon de sortie, dès l’an prochain?

Voilà un exemple manifeste de la totale désinformation régnant dans les médias. C’est non, évidemment.

Espérez-vous sortir un jour?

Oui. Mais j’ignore si cela pourra se faire. Une libération se prépare et nécessite un investissement personnel considérable.

Avez-vous le sentiment d’évoluer dans la bonne direction?

Oui. Un très long travail a été effectué avec l’aide de l’équipe de spécialistes qui m’entoure. Le travail en cours depuis des années vise à me permettre de vivre en société, à me rendre apte à une telle vie.

Comment voyez-vous votre avenir?

Aucune perspective d’avenir n’est envisageable aux Marronniers, sinon être enfermé. Mon combat actuel et immédiat consiste à survivre. Jour après jour. Sinon, je meurs moralement. Ce dur combat quotidien me permet de maintenir l’espoir d’une vie à l’extérieur. Un jour.

Une vie normale?

Non. Elle ne le sera plus jamais. Je demeurerai à jamais exposé au regard des autres, de la société.

Vous parlez de ce que vous avez fait à Loubna Benaïssa?

Je suis profondément blessé. Je suis très malheureux d’avoir fait du mal. Toutes les souffrances que j’ai causées à mes victimes et à leurs familles me poursuivent jour et nuit.

On vous attend, dehors?

J’aimerais être présent au côté de mon papa, qui aura de plus en plus besoin de moi. J’ai une famille, à l’extérieur. C’est une source de motivation. Mais mon avenir dépend de moi, pour grande partie.

Aux Marronniers, votre situation évolue-t-elle?

Pour la première fois, je viens d’obtenir une faveur. J’ai le droit de travailler comme servant. Pour moi, c’est un véritable privilège de pouvoir faire quelque chose, de me rendre utile pour la collectivité.

Ça consiste en quoi?

À nettoyer le couloir. Il doit être impeccable. Jusque-là, je ne faisais qu’entretenir ma cellule.

Sinon, quel est votre quotidien?

Il y a des hauts et des bas. La solitude est souvent très pesante. Je suis parfois dépressif. Mes journées se résument au long, très long corridor. On peut sortir de sa chambre de 6 h 30 à 12 h 30 et de 14 h 30 à 20 h 30.

Comment est votre chambre?

Petite, comme une cellule de prison: lit, lavabo, WC, garde-robe, table de nuit, fenêtre avec des barreaux donnant sur une cour fermée. J’ai aussi une télévision, ma fenêtre sur le monde, offerte par mon papa. Mon ordinateur, lui, est irrémédiablement en panne.

»>Un ordinateur?

Oui. Mais le moindre objet introduit aux Marronniers est passé au crible par différents filtres, très sévères.

Des visites?

Celles des médecins généralistes, de spécialistes et, tous les 15 jours, de mon psychologue et de mon psychiatre.

Et, de l’extérieur?

Oui. Mon papa et mon filleul, majeur je le précise, viennent souvent me voir. Mon avocat Me Blaise Ghesquière, aussi. Et puis, mes deux frères me téléphonent.

Des sorties dans la cour?

Un éducateur a eu la gentillesse de m’y escorter récemment.

Vous escorter? Pourquoi?

Parce que sinon, je m’expose aux injures, aux insultes voire même à des agressions, des lancers d’objets, des crachats au visage… Tout ça est lié à la médiatisation de mon dossier et à l’affaire Dutroux.

Des activités, tout de même?

De la lecture dans le domaine de la mécanique et de l’ornithologie. Un peu de tennis de table aussi. Mais ma santé est fragile. Il y a aussi les groupes de discussion et “ vidéo et débats ”, extrêmement importants pour moi. On y parle de problèmes personnels, du tabac, de certaines formes de délinquance, de sexualité, d’habilité sociale, de colère, d’alcool, etc.

À propos d’alcool, justement: en êtes-vous libéré?

J’avais stoppé l’alcool avant même d’être arrêté en mars 1997, il y a plus de 10 ans! J’en suis exorcisé à 100 %, grâce à mon ex-épouse, musulmane de confession, qui m’a soutenu dans ce combat. La simple vue d’une bière me dégoûte.

On vous prête une relation avec un autre patient…

Malheureusement, non. La solitude est très pesante. J’ai longtemps cru que je n’avais plus le droit d’aimer ni d’être aimé. Mais la faculté d’aimer, elle, existe toujours.

Revenons-en à votre avenir. Le chef de votre pavillon ne ferme pas la porte à votre libération. Encourageant?

Oui. Mais, normal aussi: je me trouve dans un hôpital où l’on soigne les gens, et non un endroit où l’on purge une peine.

Vous avez donc le sentiment qu’on tente réellement de vous soigner?

Je me sens bien entouré. Comme les autres, j’ai trois référents, toujours disponibles pour moi.

In fine, c’est la commission de défense sociale (bientôt, selon la nouvelle loi, ce sera le tribunal d’application des peines) qui a le dernier mot…

Je m’y sens écouté. On prend toujours bien le temps de discuter et de réfléchir sur l’évolution du dossier. Le respect humain est réel. Elle vient de m’accorder le droit, deux fois une heure par mois, de sortir dans l’enceinte de l’établissement, accompagné, pour me dégourdir les jambes.

Nabela écrira dans son livre ce poème pour les enfants qui ont subi la folie des « hommes »:

A Boubna notre petit oiseau arraché de son nid douillet

A tous les enfants qui désormais reposent en paix et qu’on ne pourra plus jamais faire souffrir.

A tous les petits anges enlevés dont les traits et le sourire sont à jamais gravés dans nos mémoires

       Nabela

Il peut se dégourdir les jambes, il peut parler, regarder la télévision. Et Loubna……..dans tout cela


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Le petit prince

Le petit prince

Quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j’habiterai dans l’une d’elles, puisque je rirai dans l’une d’elles, alors ce sera pour toi comme si riaient toutes les étoiles. Tu auras, toi, des étoiles qui savent rire...

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