Publié 5 décembre 2008
dans REMARQUE
Mon enfant, ma sœur,
Songe à la douceur
D’aller là-bas vivre ensemble !
Aimer à loisir,
Aimer et mourir
Au pays qui te ressemble !
Les soleils mouillés
De ces ciels brouillés
Pour mon esprit ont les charmes
Si mystérieux
De tes traîtres yeux,
Brillant à travers leurs larmes.
Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Des meubles luisants,
Polis par les ans,
Décoreraient notre chambre ;
Les plus rares fleurs
Mêlant leurs odeurs
Aux vagues senteurs de l’ambre,
Les riches plafonds,
Les miroirs profonds,
La splendeur orientale,
Tout y parlerait
A l’âme en secret
Sa douce langue natale.
Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Vois sur ces canaux
Dormir ces vaisseaux
Dont l’humeur est vagabonde ;
C’est pour assouvir
Ton moindre désir
Qu’ils viennent du bout du monde.
— Les soleils couchants
Revêtent les champs,
Les canaux, la ville entière,
D’hyacinthe et d’or ;
Le monde s’endort
Dans une chaude lumière.
Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Publié 5 décembre 2008
dans REMARQUE
Il ne faut pas de moments bien précis pour offrir des fleurs
Publié 5 décembre 2008
dans MA VIE MES ANIMAUX
Oui, ils sont toujours là. Ils ont trois mois maintenent. Je leur ai donné un nom. Donc je les garde
Publié 5 décembre 2008
dans TEXTES A MEDITER
Y a dans tes yeux de la lumière L’espoir de pouvoir encore faire L’été au milieu de l’hiver On ne voit rien de la misère Quand les oiseaux volent à l’envers C’est dans une chambre d’hôpital Traqué par un mal infernal Que tu viens pour te faire la malle Toi dont j’entends le cœur qui râle Qui saigne, qui veut encore aimer Mais n’oublie jamais qui tu es Tu croyais ce qu’on te disait Faut-il mentir pour mieux rêver ? Un virus ça n’a pas de forme Il est venu pour que tu dormes Toi qui, toujours, vécut hors-norme Le bonheur te ferait pleurer Et on maquillera la vérité Juste un peu pour te protéger Et dans mes bras pour te bercer Qu’il t’est difficile d’aimer Mais n’oublie jamais qui tu es Tu dis que tu as trop souffert Pour des gestes qui t’ont offert L’image même de l’enfer L’amour jamais ne vient du ciel La mort n’a pas le goût du miel T’as trouvé ce que tu cherchais T’as plus le temps de t’inquiéter C’est le jeu qu’il te faut jouer Les miroirs faut pas les voiler Avancer pour ne pas crever Mais n’oublie jamais qui tu es L’amour n’est pas ce qu’on en fait Renverse donc le sablier C’est ta mémoire qu’on va pleurer Ne plus jamais croire aux reflets Mais n’oublie jamais qui tu es Le jour où je te rejoindrai Au pays des hommes couchés Là-bas entre vents et marées Nos larmes, on les aura séchées On oubliera qui on était On oubliera qui on était
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