Publié 15 janvier 2009
dans REMARQUE
Je voudrais dans un petit coin
Pouvoir cacher mon grand chagrin
Un endroit isolé
Où personne ne viendrait me déranger
Je voudrais pleurer si je veux
Sans qu’il n’y ait de curieux
car on ne peut pas voir des gens
Quand on a mal dedans
Souffrir en secret
C’est tout ce qu’on voudrait
Ce mauvais moment que nous passons
Un jour , nous l’oublierons
Notre souffrance sera terminée
Et notre vie va recommencer
Grâce à cela nous aurons acquis
Une expérience de plus dans notre vie
Ce doit être ce qu’on appelle mûrir
De temps en temps un peu souffrir….
texte trouvé sur internet
Publié 15 janvier 2009
dans MES EMOTIONS MES REVOLTES
Aujourd’hui, je devais me rendre à la clinique. J’y vais deux fois par semaine pour essayer de calmer ces douleurs dont la fibromyalgie me fait « cadeaux ». Ce sont les « bénévoles » de la mutuelle qui m’y conduisent. Ah, c’est bien ce service, je dois le reconnaître. Quoique, bien souvent on « tombe » sur des personnes qui n’ont certainement jamais souffert. Donc aujour’hui, les douleurs sont atroces. Je marche à peine et je dois me retenir pour ne pas pleurer tant j’ai mal. Je parviens à joindre la personne qui m’y conduit cet après-midi. Je lui demande de m’excuser mais je ne peux y aller. Alors il se fâche. C’est déjà la deuxième fois. Il me parle comme si je faisais un caprice. Mais là, le ton de ma voix change. Non, je ne peux me laisser traiter ainsi surtout que je souffre. Je lui ai dit : « Je souffre monsieur, je suis malade, je n’y puis rien» Alors il me dit qu’il doit courir comme un fou parce qu’il a d’autres personnes à transporter. Mais là, je lui dis : vous n’avez pas besoin de courir puisque vous êtes chez vous! Il me dit alors que sa journée est toute désorganisée. Je ne vois vraiment pas pourquoi! Enfin soit la conversation se poursuit et moi bien-entendu je pleure. Il me demande alors si jeudi prochain je serai certaine d’y aller! Alors là c’est le bouquet! Je lui réponds :«Et vous, Monsieur, êtes vous certain d’être là jeudi prochain, il peut s’en passer des choses en une semaine.» Alors la cerise sur le gâteau. Il me demande de le prévenir la veille si je ne sais pas y aller!!! Hier soir, je ne savais pas que je souffrirais ainsi. J’ai essayé de lui faire comprendre mais pas moyen. Je me souviens il y a très longtemps avoir appelé un médecin la nuit. Et celui-ci m’avait dit : «C’est dommage, vous auriez dù m’appeler vers 23 heure» Mais à cette heure-là, j’étais bien. Pourquoi l’aurais-je appelé? Enfin voilà, je souffre et j’en ai plus qu’assez que certaines personnes n’arrivent pas à comprendre. Déjà que moi je dois vivre plus au jour le jour, mais d’une heure à une heure car en quelques minutes tout peut basculer. Enfin voilà, cela fait du bien de l’écrire vu que je ne sais en parler à personne. Parfois il vaut mieux se taire et souffrir en silence. Ah, la vie! Il faut en profiter quand on peut.
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