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Archives pour 21 janvier, 2009
La joie est une des quatre grandes émotions universelles que la nature nous a données au même titre que la colère, la peur et la tristesse. Par contre, le bonheur n’est pas une émotion mais bien un sentiment. Qu’est-ce qui peut nous procurer de la joie ? La joie couronne nos efforts qu’ils soient physiques (à travers le sport par exemple) ou psychologiques ( en réussisant par exemple un examen ou son premier Sudoku). On éprouve aussi la joie dans la relation. La joie profonde d’offrir ou recevoir un cadeau. De vrais beaux moments de partage, de relation. Pourtant la joie stimule la créativité, favorise la prise de décision et enfin pousse à davantage d’audace maîtrisée. Gare aux rabats-joie ! |
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Liberté et paix face à la guerre°°°°°
Publié 21 janvier 2009 dans MES EMOTIONS MES REVOLTES 7 Commentaires
Ecrire liberté sur le bord d’une plage, c’est déjà avoir la liberté de l’écrire. Même si la mer efface ce mot : la liberté demeure.
Jean-Michel Wyl
Liberté d’expression
Elle est citée à l’article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme comme suit:
« Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit. »
De même, dans la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 (article 11) :
« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme ; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi. »(source : Wikipédia)
Le droit international ou national et la liberté de religion
Selon Jean Baubérot la liberté de pensée donne à l’individu les outils intellectuels lui permettant de choisir et d’exercer avec discrimination et libre arbitre ses choix de conscience, de religion, de conviction. La liberté de conscience est considérée comme absolue dans les textes fondateurs , elle correspond à la vie intérieure de la personne. L’expression de cette liberté de conscience en liberté de conviction, qui englobe la liberté de religion et dans laquelle on peut inscrire également la liberté de ne pas croire (voir athéisme et agnosticisme), fait l’objet dans certains textes de restrictions dans son exercice
« Il y a des prisons qui ont des barreaux, de solides barreaux qu’on voit et qu’on peut scier. Et celles qui en ont d’invisibles qu’on ne peut saisir et secouer de rage, tandis que souriant on vous dit: « Mais vous êtes libres, la porte est ouverte, vous pouvez sortir… »
Claude Buffet – 1933-1972 – quelques mois avant d’être guillotiné – Cité dans « L’Animal judiciaire. Les écrits et la mort de Claude Buffet » de Thierry Lévy
« Je pensais que la guerre n’arrivait qu’aux autres. Mais elle allait entrer dans ma vie sans prévenir, et mon journal serait un journal de guerre. » Zlata avait onze ans, et son Journal a bouleversé le monde entier. Aujourd’hui, à vingt-cinq ans, Zlata n’a rien oublié, et elle a voulu faire entendre la voix d’autres enfants qui, pris dans la guerre, se sont confiés à un journal. Dans une cave sans eau ni électricité, séparés des parents, avalant des souris pour survivre, s’endormant au son des sirènes, réveillés par le fracas des bombes, au milieu de blessés et de mourants, Piete, Nina, Inge, Gunner, Hans, Sheila, Stanley, Yitskhok, Clara, Ed, Zlata, Shiran, Mary et Hoda ont vu, un jour, leur vie basculer. La guerre est arrivée chez eux, leur volant leur enfance. Les balles ont tué ceux qu’ils aimaient, les privant de leur famille, de leurs amis, et, parfois, de leur avenir, les forçant à devenir adultes avant l’heure.
Ces Paroles d’enfants dans la guerre constituent un témoignage exceptionnel. De l’Allemagne de 1914 à l’Irak de 2004, la douleur et la force qui émanent des journaux sont les mêmes. Dans la violence de la guerre, les enfants sont égaux. Et notre impuissance à empêcher leur souffrance devient, devant ces voix d’enfants qui s’élèvent, un renoncement insupportable.
Pendant deux ans, Zlata Filipovic et Melanie Challenger, de la fondation Mostar, ont cherché, lu, exploré des archives pour sélectionner ces textes, inédits pour la plupart, introuvables pour les autres. L’émotion qui court sur ces pages, à travers le XXe siècle et à travers le monde, est intense, poignante…….
Il y a quelques mois, j’ai reçu un e-mail d’une Américaine de dix ans qui avait sur mon journal un point de vue très pertinent. Elle trouvait étrange que mon histoire soit la seule qu’elle ait lue à propos de la guerre en Bosnie, et que l’histoire la plus connue de l’Holocauste soit le Journal d’Anne Frank. Après réflexion, elle en concluait qu’un récit aide à comprendre, et qu’Anne Frank représentait, d’une certaine manière, un aspect de l’Holocauste, tout comme je représentais moi-même un aspect de la guerre de Bosnie.
Elle se posait une question : « Qui pourrait bien représenter la paix ? »
Zlata Filipovic, Dublin, 2006.
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