Dans les petits matins
Sa nostalgie devient
Son éternel chagrin, et
Dans la chaleur épaisse
Dans le doute qui l’oppresse,
Sous ce regard qui la blesse
Elle veut s’enfuir sans cesse.
Et son histoire qui gronde
Comme les chutes profondes
Et ses mains qui succombent
Sous le regard de l’aube.
Petit coeur trop souvent souillé
Grande trame encore une fois posée
Sur sa vie éclaboussée
De larmes trop souvent refoulées.
Dernière tentative d’une femme aux abois
Qui ne sait plus pour qui ni pourquoi
Son coeur chavire de désarroi!
Pendant que son corps se débat.
Dernier tic tac de la pendule
Qui pendant que se lève la lune
Retentit dans la chambre brune
Où se lève une odeur de dune
Elle remet sur ces cils du volume.
Referme son sac d’amertume
Où est enfui à jamais son amour de plume.
Sali contre un rempart d’écumes.
Elle se glisse dans le petit matin,
Traverse la rue “Saint Marcel-lin”
Essuie ses larmes couleur « chagrin »
D’un geste nonchalant incertain!
Plus personne ne la connaît!
Elle ne connaît plus personne
Elle fera ce qui lui plaît!
Elle ne connaîtra plus d’homme!
(chamade)
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