Terrible certitude au fond de ma solitude. Face à mon destin je me questionne soudain. Pourquoi cette lassitude? Je m’interroge enfin! Ta vie est unique. Personne ne te l’a pique. Elle est trop triste. Tristesse d’un passé sans couleur! Vide d’un passé de terreur. Regarde maintenant : tout va lentement. Les notes d’un piano courent sur ma peau. Ce sont les notes de la vie. Le son d’un violon nostalgique me poursuit tragique. Chef d’orchestre de mes jours, où es-tu passé? Vole ta baguette! Donne-moi des ailes. Que me reviennent les rêves doux et nostalgiques d’une enfance tragique! Murmures sur ma peau! Un peu de renouveau. Comme sur le clavier de la vie, mes pas se font plus petits. Tremblement de mes lèvres sous des mots de fièvre qui courent comme le noir de la nuit. Les colombes sont de retour dans mon coeur velours. Et aux alentour de mes poses moroses arrivent des ailes d’hirondelles qui font la vie belle. Orages de notes, tonnerre de mots entrelacés par la pitié. Brusque arrêt de mes lèvres roses. Elles se taisent et plus jamais n’osent vibrer. La tiédeur de ma vie se lit à l’infini . La réalité fait place à un rêve insensé. Je suis enlacée de tes bras puissants. La tête couchée sur ton épaule, je me console. Ton coeur bat doucement en rythme avec le mien. Tu essuies mon chagrin . Nos corps sont parcourus d’une émotion contenue. Au lointain; une douce musique nous joue une air tragi-comique. Je mets au creux de tes mains le reste de mon chagrin . Tu souris. Je te suis. Dans le désert de notre amour, une oasis a vu le jour. Rejoins moi dans le chemin du lendemain. Dans ce pays où nous somme bien!. Regards fascinés. Doigts entrelacés. L’estomac se noue de tant de sentiments. C’est là mon rêve. C’est ça ma trêve dans une vie de piété, dans ma vie de femme blessée
(chamade)
L’épaule sur laquelle je me console n’existe pas, ça ne fait pas partie de la réalité. Le reste oui, mais tout va bien, oui tout va très bien.
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