Il se fait tard et le froid est plus fort que ce matin.
Je suis seule dans cette maison où plus personne
Ne viendra avant demain!
Demain!!!C’est loin!
J’ai peur, je frissonne de tant de douleurs
Qui obscurcissent ma vie et m’empêche de rêver!
Ce n’est pas un poème, c’est ma peine que j’écris
Pour peut-être moins souffrir.
Je n’ai point de larmes dans les yeux qui sont toujours
aussi bleus.
Je regarde vos photos de voyage, je n’en n’ai point.
Je ne vais jamais très loin…
Je laisse couler le chagrin sans faire trop de bruit.
La nuit tous les chats sont gris….
Je ressemble à ces gens qui parlent en tremblant.
Mais le noir ne laisse rien voir : c’est bien!
Je resterai toujours coquette pour faire semblant
D’être à la fête…
Il se fait « nuit » et le coeur cogne un peu trop fort.
Non, plus d’effort! Le calme c’est mieux!
Demain un autre jour? Qui sait?
(chamade)
Et l’émotion coupe le souffle quand on voit partir une partie de soi!
Pourtant, il serait temps de s’habituer : huit mois déjà et puis, il vient tous les jours…
C’est peut-être parce que être maman, ce n’est pas si facile…
.Même s’il est « adulte » le lien est là encore si serré.
Tu es ma vie, mon fils! Tu es mon tout! Je veux ton bonheur! Alors je sacrifie un peu
du mien pour ne rien montrer..Rien de cette angoisse ne doit transparaître.
Quand je referme la porte derrière toi, mon sourire s’éteint et mon regard ne brille plus.
Je fais face à cette solitude sans en parler ! C’est mieux. C’est le rôle des parents.
Les enfants s’en vont mais quelque chose d’eux reste toujours là..Et malgré que tu ne sois
responsable de rien, je t’en veux d’avoir grandi si vite…Le calme règne dans la pièce alors qu’il
y a à peine cinq minutes ta voix y résonnait ainsi que ton rire..
Tu n’es pas loin..Il y a des choses plus graves dans la vie mais qu’y puis-je?
Je ne le fais pas express de ressentir ce sentiment d’abandon.
Je ne t’ai jamais laissé! J’ai toujours pris soin de toi et là je dois renoncer à continuer.
Ta vie continue ailleurs mais je t’aimerai toujours et cet attachement sera toujours le même.
Tu n’es pas encore un homme : tu fais semblant.
Je ne suis pas encore vraiment sans toi
(chamade)
Et si c’était cela la vraie détresse? Et si cette douleur que je connais par coeur n’était pas si opprimante que cette absence d’un jour sans fin?
Si le cours de ma vie était une tragédie? Valsent encore les larmes sur les pages trop humides. Que vienne le soir pour oublier le noir de l’absence. Vers qui court le son de ta voixquand tu es dans le désarroi? Referme encore tes yeux sur le ciel trop bleu. Et ce pauvre corps que tu gaves de douceurs mieilleuses pour combler ce manque de moments magiques. Arrache encore une fois un rayon d’arc-en-ciel pour faire briller tes ailes. Rejoins sur l’autre rive la lumière de l’amour. Où sont passés tes rêves dans le jours qui s’achève? Et cette musique trop nostalgique te donne pourtant l’espoir. Celui de toujours croire que rien n’est fini.
Le corps est patient, mais le coeur ne l’est point. De tout il a besoin. Il n’attend plus demain. Il est brisé soudain et ne peut retenir cette tristesse qui l’étreint. Pourquoi toujours souffrir sans se faire comprendre? Pourquoi être toujours dans l’attente de jours meilleurs? Attends mon coeur, ne commets plus d’erreur.
Sur le chemin de l’automne, je m’en irai cueillir les derniers fruits et je me coucherai dans les feuilles couleurs dorées. Si le corps est fatigué, l’esprit est bien agité. Si le corps est lassé, le coeur est bien pressé. Un mot pour consoler, un geste pour réparer l’offense d’une vie. Le violon se met au diapason. Pas besoin de chanson. Il guide ma raison et me fait tressaillir sans jamais faiblir. L’écriture est ma force. La parole de la vie me fait cruellement défaut, mais je trouve les mots pour guérir mes maux. A défaut de ceux qui m’entourent, je calme mes blessures. Je les endors pour un instant, pour un instant seulement. Je pars vers le firmament là où sont les géants. Et je pleure plus doucement dans le bras d’un doux moment qui m’étreint amoureusement.
(chamade)
Écoute moi ma vie. Je voulais seulement faire quelques folies. Folies sages, vraiment ne t’affole pas. J’aurais aimé encore courir vers les collines. Là où la douleur est moins difficile . Chanter des mélodies qu’ici on ne fredonne plus. Dessiner un coeur qui deviendrait “mien”. J’ai tant donné ma vie à ceux qui m’entourent. J’ai tout partager sauf ce qui me fait mal. Ne trouves tu pas normal que j’aspire à cela? S’il faut encore pleurer, là je te le dis : « Je ne peux plus . Mes joues ne sont pas encore séchées des larmes du passé. Mon chagrin est encore frais dans un coin de mon coeur. Écoute-moi ma vie. Suis moi dans les paysages de rêves. Fuyons ensemble ceux qui ne nous laissent aucune trêve. Rêvons, chantons, dansons! Laissons nous glisser dans l’abime du bonheur. Là où jaillissent des fleuves de fleurs. Rejetons cette emprise que le malheur a sur nous.Écoute moi ma vie! Pour une fois, donne moi ton accord! Fuyons ce pauvre corps! Allons jusqu’à l’aurore, chercher des perles d’or qui garniront mon corps! Dis moi, es-tu d’accord? Mais ma vie a trop mal, elle trouve ça banal. Elle préfère rester là. Et attendre je ne sais quoi. Mais j’espère qu’un jour on ira là-bas!
Larmes et déchirures
Furent les premières années
De ma vie cachée
Derrière une armure
Peurs et lamentations
Survinrent les mois suivants
Et vint l’humiliation
A cause d’un père trop aimant
Haine et peine
Prirent racine
Les jours furent blêmes
Et piquants commes les épines
Refuge et refus
Furent mon salut
A trop vouloir se cacher
On ne peut plus aimer
Soupir et calme
Firent surface
Quand son âme
Fit volte face
Paix et sécurité
Enfin m’étaient données
A vouloir « oublier »
J’ai perdu trop d’années
Chamade
Ma vie ne veut pas du bonheur
Il me fuit, il me fait peur
J’aimerais être une autre femme
Me trouver là où règne le calme
Et de jolies petites flammes
Dans les yeux des habitants
De la forêt du Bois Dormant
Me donneraient au coeur du charme
Il n’est rien d’autre que je réclame
Un peu d’amour et d’amitié
Tout un programme de dignité
Je suis un être sans lumière
Regardez-moi, car je me perds
Eclairez mon pauvre corps
Qui se meurt dans la torpeur
D’une peine inavouée
D’un chagrin non dévoilé
Oh, je vois à l’horizon
Se dessiner mon nouveau coeur
Il se nourrit de votre ardeur
Il est orné de jolies fleurs
Oui, je guéris enfin pardi
Oui, je renais
C’est le bonheur
(chamade)
Je suis comme un bateau qui tangue
Sur la mer déchaînée
J’ai perdu mon ancre
Et je vais sombrer
Je suis comme l’oiseau sans nid
Dans ce monde déganté
Je n’ai plus d’abri
Où je puis me poser
Quelle que soit mon espérance
Elle me fait souvent offense
De mots trop dures à supporter
De vagues à l’âme désespérées
Je suis comme l’aveugle sans chien
Qui tombe sur le chemin
J’ai perdu mon repère
Pour faire le tour de la terre
Quelles que soient ces offenses
Elles ont troué mon coeur
Et il n’y a plus de lueur
Dans le monde du bonheur
Je suis comme la brebis sans berger
Je cherche un coeur où cheminer
Comme une femme désespérée
Je cherche une vie non sacrifiée
Par des demi-vérités
Par des mots de charité
Je cherche simplement le bonheur
Car il ne me connaît pas par coeur
Je suis comme un petit soldat
Qui « tuer » ne veut pas
Je suis comme une enfant
Qui n’a plus de parents
Quelle que soit ma souffrance
Il faut que je la retranche
Quel que soit ce malheur
Je dois le toucher au coeur
Je suis comme un cri
Qui déchire la nuit
Pour retrouver enfin le jour
La naissance d’un amour
Quel que soit cet amour
Il me donnera des forces
Pour faire enfin le tour
De mon douloureux parcours
Je suis comme l’espoir
Qui parle à l’amour
Et qui tendrement lui dit le soir
Attends: «Voici le jour».
JE SUIS MOI J’AIMERAIS ETRE TOI
(chamade)
Encore un peu
Laissez-moi vivre
Encore un peu
Laissez-moi libre
Si le temps passe
Rien ne s’efface
Il y a des traces
De vos menaces
Dans mon coeur blème
Il y a tout qui traine
Ce mal de vivre
Cette peur de suivre
Toute cette foule
Tout se déroule
Comme un tapis
Empoussièré de trop de passages
Qui ne sont pas sages
Je me sens salie
A la fois meurtrie
De vos regards inquisiteurs
Qui me font peur
Encore un peu
Donnez-moi un moment
Encore un peu
Prêtez-moi le temps!!
(chamade)
Coup d’éclat, coup de folie
Je n’étais qu’une petite fille
Et mes rêves étaient cachés
Profondément sous l’oreiller
Je n’y avais pas droit
A ces jeux d’autrefois
Car il y avait TOI
Qui me prenait cette joie
Heureusement, il y avait le chat
Lui, ne me faisait pas mal tu vois
Lui ne me touchait pas
Enfin pas comme toi
Je te hais tu le sais
Je n’ai aucun regret
Sauf celui de t’avoir laissé
Vivre à nos côtés
(chamade)
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