Publié 16 octobre 2010
dans MA VIE
Le parc où je me suis si souvent promenée
Cliquer sur l’image ci-dessus pour mieux connaître cette ville que j’ai tant aimée!
Que de souvenirs!!!
Ces photos ne sont pas de moi
A quelques kilomètres de la on peut visiter les Grottes de Remouchamps
Publié 11 mars 2009
dans MA VIE
Terrible certitude au fond de ma solitude. Face à mon destin je me questionne soudain. Pourquoi cette lassitude? Je m’interroge enfin! Ta vie est unique. Personne ne te l’a pique. Elle est trop triste. Tristesse d’un passé sans couleur! Vide d’un passé de terreur. Regarde maintenant : tout va lentement. Les notes d’un piano courent sur ma peau. Ce sont les notes de la vie. Le son d’un violon nostalgique me poursuit tragique. Chef d’orchestre de mes jours, où es-tu passé? Vole ta baguette! Donne-moi des ailes. Que me reviennent les rêves doux et nostalgiques d’une enfance tragique! Murmures sur ma peau! Un peu de renouveau. Comme sur le clavier de la vie, mes pas se font plus petits. Tremblement de mes lèvres sous des mots de fièvre qui courent comme le noir de la nuit. Les colombes sont de retour dans mon coeur velours. Et aux alentour de mes poses moroses arrivent des ailes d’hirondelles qui font la vie belle. Orages de notes, tonnerre de mots entrelacés par la pitié. Brusque arrêt de mes lèvres roses. Elles se taisent et plus jamais n’osent vibrer. La tiédeur de ma vie se lit à l’infini . La réalité fait place à un rêve insensé. Je suis enlacée de tes bras puissants. La tête couchée sur ton épaule, je me console. Ton coeur bat doucement en rythme avec le mien. Tu essuies mon chagrin . Nos corps sont parcourus d’une émotion contenue. Au lointain; une douce musique nous joue une air tragi-comique. Je mets au creux de tes mains le reste de mon chagrin . Tu souris. Je te suis. Dans le désert de notre amour, une oasis a vu le jour. Rejoins moi dans le chemin du lendemain. Dans ce pays où nous somme bien!. Regards fascinés. Doigts entrelacés. L’estomac se noue de tant de sentiments. C’est là mon rêve. C’est ça ma trêve dans une vie de piété, dans ma vie de femme blessée
(chamade)
L’épaule sur laquelle je me console n’existe pas, ça ne fait pas partie de la réalité. Le reste oui, mais tout va bien, oui tout va très bien.
Publié 17 avril 2008
dans MA VIE
Hier matin, quand je suis sortie de la maison, j’ai vu une ambulance arrêtée devant chez moi. C’est le monsieur qui partait. Il est très âgé déjà. Ils venaient de fêter leur soixantième anniversaire de mariage. Mais sa femme n’est pas bien du tout et en plus elle est seule. J’étais si peinée pour elle. Elle n’avait personne pour la conduire voir son mari. Comme je n’ai pas de voiture, je ne pouvais pas l’aider non plus. Ce matin, elle avait les larmes aux yeux, car son mari avait été transporté dans une autre clinique. Comme elle ne comprend plus très bien les choses, elle ne savait même pas où il était. On aurait dit une « enfant ». J’ai alors téléphoné là où il avait été conduit en premier lieu et j’ai pu connaître le nom de l’endroit où il était hospitalisé. Et, bonheur, elle a pu lui parler . Elle lui a dit : «Tu m’as laissée toute seule et je ne saurai pas aller te voir!» Et quand reviens-tu? Toutes ces questions qu’elle avait en tête depuis tant d’heures! Enfin quelques réponses qui allaient l’apaiser. J’étais soulagée pour elle. Elle m’a demandé : « Pouvez-vous me coiffer ?» Elle avait une bouteille d’eau de Cologne et une vieille brosse. En trois minutes, c’était fait, mais elle était contente. Je lui ai proposé de lui donner de mon dîner, mais elle a sa fierté et n’a pas accepté. «J’ai ce qu’il faut» m’a-t-elle répondu.
Maintenant, je l’imagIne seule chez elle alors qu’ils étaient toujours à deux dans cette petite maison. Je sais que son attente va être longue. Et puis, j’espère qu’il va revenir. Il est très âgé quand même
Dommage qu’elle ne puisse aller le voir. Pourtant, elle a de la famille dans la rue. Pourquoi ne s’occupe-t-on pas d’elle? J’ai difficile à comprendre la mentalité des personnes aujourd’hui. “Chacun pour soi” Je ne peux être ainsi. Mais je ne sais rien faire d’autre pour elle. Sauf qu’elle sait que je suis là en cas de besoin
Publié 18 février 2008
dans MA VIE
J’aime y aller en été, c’est très agréable
Publié 10 février 2008
dans MA VIE
Quand l’automne sonne à la porte de la vie, on se dit qu’on aurait aimé en connaître une autre. Une différente, où les acteurs auraient été meilleurs. On aurait le rôle du méchant, plutôt que celui de l’innocent. Celui qui trinque toujours pour les autres. Celui qui subit et qui succombe sous le poids de la lâcheté de ceux qu’il a rencontrés. Trop de panique, trop d’injustice. Pas assez de mots pour riposter et bien trop de coeur pour tout accepter. Une vie de sacrifice pour protéger, pour aider, pour cacher certains péchés enfouis dans le passé d’êtres qui sont à juger. Ces êtres qui vous ont délibérément dirigés vers un futur de néant. Personnages de romans? Non ce serait trop beau! Ils ont bel et bien existé! Bien souvent dans les rêves, ils reviennent vous hanter. Et ces souvenirs qui vous font gémir. Trop de souvenirs. Si la vie était un tableau d’écolier, on aimerait avoir toujours à portée de mains une éponge pour tout effacer. On s’en veut de l’avouer, mais on regrette d’avoir subi le non-respect. Faut-il encore et encore y penser? Non, mais la vie prend un malin plaisir à faire remonter à la surface tout ce qui été une menace. Faut pas pleurer surtour, non il ne faut pas…..
Publié 6 janvier 2008
dans MA VIE
Le carrousel aussi est parmi mes plus beaux souvenirs. Il fallait essayer d’attraper un morceau de corde pour avoir un tour gratuit. Cela paraissait facile mais quand il arrivait près de moi , hop on tirait dessus et il remontait bien haut. Les fois où je l’attrapais, j’étais si fière, comme si j’avais fait quelque chose de merveilleux. On est vite content quand on est une enfant. Et quand je ratais, mon père me regardait en souriant et il me payait quand même encore un tour. Je crois que déjà à ce moment, malgré mon jeune âge, je savais qu’il n’avait pas beaucoup d’argent, d’où mon désarroi quand je ratais. Je ressens dans mon coeur une grande nostalgie pour cette époque. La vie était plus simple. Je m’amusais avec pas grand chose. Même si ma petite enfance a été un des moments les plus difficiles de ma vie, je garde quand même de doux souvenirs que je ne veux jamais effacer de mon coeur. C’est grâce à eux que je peux pardonner le mal qui m’a été fait. C’est pour cela aussi, que jusqu’à la fin de ma vie, je protégerai de mon mieux chaque enfant que je rencontrerai. Les enfants sont pour moi, le plus bel héritage que nous puissions avoir. S’il y a beaucoup de photos d’enfants sur mon blog, c’est pas pour rien : je les aime et les respecte. Je me retrouve en eux, je me perds dans leurs regards innocents. Je voudrais avoir les mêmes rêves qu’eux. Au fond, je suis encore une enfant. Je pleure encore comme eux. Quand on n’a pas eu d’enfance « normale », on la cherche toute sa vie. Mon corps change mais pas mes rêves ni mon coeur (symbolique)
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