Trouvé errant dans les rues de Californie le 9 janvier dernier, Oliver a risqué de finir sa vie à la fourrière de Baldwin Park. Mais ça, c’était avant que son chemin ne croise celui d’un certain John Hwang…
Les refuges sont pleins à craquer de petits malheureux attendant patiemment, parfois toute leur vie, qu’une bonne âme vienne les sortir de ces froids couloirs. Triste endroit qu’Oliver, un chihuahua d’à peine 2 ans, a lui aussi eu le malheur de fréquenter il y a peu. Et pour cause, il a récemment été déposé à la fourrière de Baldwin Park, en Californie, après avoir été découvert errant dans les rues. Mais trois jours à peine après son arrivée, son destin a basculé.
Son temps libre, John Hwan, ergothérapeute quadragénaire, le passe dans les refuges à photographier les tristes poilus dans le but de partager ses clichés sur les réseaux sociaux afin d’aider les animaux à trouver une famille pour toujours. Et le 12 janvier dernier, il est tombé sur Oliver. «Il se tenait sur ses pattes arrières et joignait ensemble celles de devant. Il montait et descendait, secouant ces dernières comme s’il suppliait, implorant qu’on lui rende sa liberté», a livré l’homme sur Facebook. Le voyant ainsi «prier», il s’est alors empressé de le photographier.
«Il allait et venait nerveusement dans la cage et a fini par presser son visage contre la grille en prenant une profonde inspiration dans le monde dont il était mis à l’écart.»
Et son témoignage a eu l’effet d’une bombe. Partagé plus de 2600 fois sur le réseau social, le post de l’Américain a en effet fait mouche
démontrant une fois de plus la puissance d’Internet : Oliver a désormais trouvé un doux foyer…♥♥♥
Pourquoi la rencontre d’un chien perdu, dans une de nos rues tumultueuses, me donne-t-elle une secousse au coeur ?
Pourquoi la vue de cette bête, allant et venant, flairant le monde, effarée, visiblement désespérée de ne pas retrouver son maître, me cause-t-elle une pitié si pleine d’angoisse, qu’une telle rencontre me gâte absolument une promenade ?
Pourquoi, jusqu’au soir, jusqu’au lendemain, le souvenir de ce chien perdu me hante-t-il d’une sorte de désespérance, me revient-il sans cesse en un élancement de fraternelle compassion, dans le souci de savoir ce qu’il fait, où il est, si on l’a recueilli, s’il mange, s’il n’est pas à grelotter au coin de quelque borne ?
Pourquoi ai-je ainsi, au fond de ma mémoire, de grandes tristesses qui s’y réveillent parfois, des chiens sans maîtres, rencontrés il y a dix ans, il y a vingt ans, et qui sont restés en moi comme la souffrance même du pauvre être qui ne peut parler et que son travail, dans nos villes, ne peut nourrir?
Pourquoi la souffrance d’une bête me bouleverse-t-elle ainsi? Pourquoi ne puis-je supporter l’idée qu’une bête souffre, au point de me relever la nuit, l’hiver, pour m’assurer que mon chat a bien sa tasse d’eau ? Pourquoi toutes les bêtes de la création sont-elles mes petites parentes, pourquoi leur idée seule m’emplit-elle de miséricorde, de tolérance et de tendresse?
Pourquoi les bêtes sont-elles toutes de ma famille, comme les hommes, autant que les hommes ?
Emile Zola
Quand j’ai lu cet extrait, je me suis rendue compte que j’éprouvais les mêmes sentiments, et que ce sera toujours pour moi un besoin vital de m’inquiéter pour les animaux quels qu’ils soient.. Je ne pourrai jamais assister passivement à leur maltraitance. Il y a trop d’abus dans notre société actuelle : on offre un chiot à un enfant mais ce n’est pas une peluche, c’est une vie et il deviendra grand, et il empêchera peut-être son propriétaire de partir en vacance..On doit prendre ses responsabilités..
Deux chiens totalement perdus ont été retrouvés ensemble. Tandis que l’un était resté coincé, l’autre lui a tenu compagnie. Et ce, durant une semaine !
Le 12 septembre dernier, le Vashon Island Pet Protector poste un avis de recherche sur sa page Facebook. Phoebe et Tillie, deux chiennes, avaient subitement disparu et leurs maîtres les recherchaient désespérément.
Un matin, l’association a reçu un appel d’une personne affirmant qu’une chienne, ressemblant fortement à Tillie, était récemment venue chez lui pour l’amener vers un ravin. Les volontaires travaillant pour l’association se sont alors rendus sur place et ont retrouvé Tillie, accompagnée de Phoebe, coincée là.
Comme on peut le voir sur la photo ci-dessus, il était impossible pour la chienne de remonter toute seule. Elle est donc restée coincée là durant une semaine ! Mais Tillie n’a pas laissé tomber pour autant son amie. Les deux inséparables sont restées ici en attendant de trouver quelqu’un pour sauver Phoebe.
Elles ont été retrouvées frigorifiées et affamées mais à présent, elles vont mieux. Au final, tout est bien qui finit bien. Si Tillie n’était pas restée solidaire avec Phoebe, cette dernière n’aurait probablement pas pu s’en sortir. On peut donc dire que Tillie a donc bel et bien sauvé la vie de son amie !
Il y a toujours dans le monde une personne qui en attend une autre, que ce soit en plein désert ou au cœur des grandes villes.
Et quand ces deux personnes se rencontrent, et que leurs regards se croisent, tout le passé et tout le futur sont désormais sans la moindre importance.
Seul existe ce moment présent et cette incroyable certitude que toute chose sous la voûte du ciel a été écrite par la même Main.
La Main qui fait naître l’Amour, et qui a créé une âme sœur pour chaque être qui travaille, se repose, et cherche des trésors sous la lumière du soleil.
Parce que, s’il n’en était pas ainsi, les rêves de l’espèce humaine n’auraient aucun sens.
Caleb est un petit garçon qui a récemment eu un très grave accident de voiture. Une véritable tragédie pour son âge, qui lui a causé de gros dommages au niveau cérébral et moteur. Il a eu un trauma crânien, a souffert de paralysie et a dû passer une bonne partie de sa jeune vie entre les murs blancs et froids d’un hôpital.
Avec le temps, il a pu commencer à se déplacer en chaise roulante, avec l’aide de son papa et de sa maman. C’est alors qu’il a fait la rencontre d’un grand ami : Colonel, un golden retriever qui l’a énormément aidé à récupérer. Le seul fait de rester à côté de lui, de jouer et de le rendre heureux, l’a littéralement transformé.
Bonsoir Vanessa, Tu es certainement encore très jeune pour comprendre la teneur de la missive que je t’adresse, mais l’âge me gagne et on ne sait pas de quoi est fait demain. Il me suffit de vous regarder, toi et tes frères, combien vous avez grandi pour me rendre compte que le temps passe vite. Tu es une jeune femme maintenant, tu as l’âge de comprendre certaines choses, c’est pourquoi, comme à ton frère il y a quelques jours, je t’adresse aussi une lettre pleine de soupirs. Ma petite fille, le monde va trop vite désormais, et j’ai peur pour votre génération. Surtout pour vous les filles, surtout pour vous. Regarde autour de toi et tu comprendras le sens de de mes complaintes. Mais je t’en supplie ma fille, ne te laisse pas emporter. Peu importe ce que tu fais, rappelle-toi que demain tu seras une mère de famille. Demande-toi, si ce que tu fais, tu accepterais que ta fille fasse la même chose demain. Chez- nous on dit : « Les enfants porteront les cicatrices des plaies de leurs parents ». Vanessa, je regarde les filles de ta génération et j’ai peur pour vous. Je dirais même que j’ai pitié d’elles. Ma fille, n’oublie jamais que ton corps est un trésor, et sa valeur dépend de l’usage que tu en fais. Mon aïeul me répétait souvent que la valeur d’un secret dépend du nombre de personne qui est au courant; c’est pareil pour une femme. Tu seras une mère de famille dans quelques années, tu tiendras un foyer et vivra sous le toit d’un homme. Quel que soit ce que tu auras fait dans ta jeunesse ça te poursuivra, toi et ta famille. Ne te dis pas que tu es grande et que tu n’as pas besoin de mes conseils. Comme disait mon père : «Une pirogue n’est jamais trop grande pour chavirer ». Tu sais ma fille, la vie est comme une autoroute, les seuls panneaux de signalisation sont les expériences des autres. Valorise tes origines, ne fais pas comme ces aliénées qui changent la couleur de leur peau en pensant que ça changera leur histoire : Elles resteront toujours des noires, et des africaines. Les anciens disent : « le serpent change de peau, mais il reste un serpent ». Garde ta pudeur en toute circonstance, ton corps est ton trésor. Le regard qu’un homme posera sur toi, dépendra de la manière dont tu te présenteras à lui. L’habit ne fait pas le moine, mais on reconnait le moine à son habit. Les hommes ont l’imagination féconde, si tu te pavanes presque nu, leur imagination complétera le reste du dessin. Ne deviens jamais une victime de la mode, car toutes ces habitudes importées de chez les blancs n’ont pas forcément leur place chez-nous. Où que tu sois, tu portes avec toi le nom de ta famille, et même leur honneur. Il y a une sagesse de chez-nous qui dit : « quand le fruit est mauvais, c’est l’arbre qu’on abat ». Donc quel que soit ce que tu feras, ce ne sera pas qu’en ton nom, mais en celui de toute ta famille. Fais des études, tu seras indépendante. Les hommes respectent les femmes qui s’affirment et se prennent en charge. Et non ces opportunistes qui vivent à leurs dépens et leur mangent à la main. Les hommes ont peur des femmes indépendantes et qui savent ce qu’elles veulent. Sans rechigner ta féminité, imposes-toi dans la société et fais honneur à ta mère. La plus grande réussite d’un enfant, c’est rendre fiers ses parents. Bref, si j’ai préféré t’envoyer une lettre, c’est parce que tu pourras la conserver et la lire pendant longtemps, afin d’en percer le sens profond. Qui sait, je ne serais peut-être plus là pour te répéter ces mots dans quelques années. Prends soin de toi ma fille, et rapporte nous de bonnes notes de l’école. Ton vieux père S. Opong.
Après trois mois de quarantaine, le grand jour est enfin arrivé : Arthur a retrouvé sa famille et découvert sa maison. L’histoire de ce chien errant est incroyable. Et pour Mikael, le jeune homme qui l’a adopté, leur rencontre ne peut être que le fruit de destin.
Le périple d’Arthur et Mikael
Mikael, qui vit en Suède avec son épouse et leur fille, participait à une course d’endurance de près de 700 kilomètres à travers les Andes, la forêt amazonienne et le long de la côte Pacifique, l’Adventure Racing World Championship, quand il a rencontré ce chien qui allait devenir son ami.
C’est en Equateur que leurs routes se sont croisées. Le chien errant s’est pris d’affection pour le groupe d’athlètes et malgré toutes leurs tentatives pour l’en empêcher, Arthur a décidé de rester et les a suivis jusqu’au bout de l’aventure.
Mikael et ses co-équipiers se sont à leur tour pris d’amour pour ce chien si touchant. Ils ont partagé leurs vivres avec lui et ajusté leur rythme pour ne pas l’épuiser. C’est seulement quand le moment de rentrer en Suède est arrivé que Mikael s’est séparé de son nouveau compagnon, lui faisant la promesse de ne pas l’abandonner.
Grâce à une collecte de fonds, le chien souffrant de blessures sérieuses sur le dos a pu être soigné à Quito, capitale de l’Equateur, puis rapatrié en Suède auprès de ce maître qu’il s’était choisi.
Enfin libre
Puis le 20 mars dernier, enfin sorti de la quarantaine où il avait été placé à Stockholm, Arthur a retrouvé Mikael, sa compagne et leur petite fille, qu’il avait brièvement rencontrées trois mois plus tôt à l’aéroport.
« Arthur était extrêmement heureux et sautait en l’air » lit-on dans Team peak Performance. La première chose que le chien a fait lorsqu’il a été libéré ? Courir dans la forêt. Et ce courageux loulou en avait bien besoin, lui qui a été enfermé si longtemps après avoir passé des jours à courir auprès de Mikael et son équipe.
Arthur et » ses humains » ont rencontré quelques journalistes puis sont rentrés chez eux à Örnsköldsvik, où tout est prêt depuis longtemps pour accueillir le nouveau membre de la famille. Pour son plus grand bonheur, le chien a découvert que la maison était située juste à côté d’une belle et grande forêt.
Geert Weggenn 46 ans, est un passionné de photos et d’animaux. Charpentier de métier, il eut l’idée il y a quelques années de bâtir un petit studio photo légèrement surélevé dans son jardin situé dans le petit village suédois de Bispgården. Du matériel photo, des fruits rouges et quelques pommes de pins, l’homme a su séduire les animaux en usant des graines et des noix. Peu à peu ils se sont rapprochés, mais il respecte leur intimité : « j’utilise des graines de tournesol et d’arachides pour attirer les écureuils, et je les nourris de noix ou de noisettes pour les récompenser ».
Une chanson touchante, interprétée par un jeune adolescent aveugle, sur le handicap, les émotions, et les contacts physiques comme nourriture affective.
Lou chante sa vie et les besoins de son coeur. Lou ne voit pas avec ses yeux, Lou n’a pas d’odorat et il ne sent pas bien le goût des aliments. Atteint d’une maladie orpheline qui affecte son cerveau (le syndrome de Morsier), Lou a du mal à gérer ses émotions. Pour lui, le sens du toucher est fondamental : c’est une porte pour donner et recevoir.
Il parle de ses émotions, de ses craintes mais aussi des bienfaits que lui procurent les encouragements et surtout la présence de ses parents qui sont toujours là pour lui..
Je découvre qu’en 2013 il a interprété la chanson de Stromae, Formidable et vraiment je suis émue.
On peut lire sur le site Buzzly : Cet adolescent autodidacte a appris à jouer au piano tout seul. Il nous a donné un aperçu de son talent et a réussi à donner la chair de poule aux spectateurs présents dans la salle. Diffusé sur la chaîne RTBF, ce gala avait pour but de récolter des fonds pour l’association Cap48, qui lutte pour une meilleure intégration des personnes handicapées.
Le Syndrome de Morsier est une malformation congénitale du cerveau qui touche un enfant sur quinze milles dans sa forme légère et un enfant sur dix millions dans les cas sévères. La plupart des enfants atteints de ce syndrome ont des défauts structurels du cerveau variables. C’est ce que l’on appelle une maladie orpheline.
Pour mieux connaître Lou et son combat, mais aussi sa joie de vivre malgré son handicap, cliquez sur la photo ci-dessous..
Vraiment très émouvant tout ce qu’on peut y découvrir.
Lou, tu n’es pas différent; tu es génial. Tu nous donnes une leçon de courage.
Anatole France a dit : Toute créature humaine est un être différent en chacun de ceux qui la regardent …Quand on te regarde, quand on t’écoute, on doit constater que tu es un être exceptionnel
Bitty n’avait plus personne pour prendre soin de lui. Abandonné par ses propriétaires, le pauvre animal s’est réfugié dans un égout, à Los Angeles et s’y est retrouvé piégé. Mais ses anges gardiens, les formidables équipes des associations Rescue From the Hart et Hope for Paws, ont tout mis en oeuvre pour le sauver et lui offrir une seconde chance.
Eldad Hagar, ce grand amoureux des animaux que l’on ne présente plus tant ses sauvetages sont devenus célèbres, est descendu dans l’égout de Santa Monica au milieu de la nuit après que l’association Rescue From the Hart a été alertée de la présence du chien. Alors que des intempéries étaient annoncées sur la région, il était urgent de sortir le chien de ce piège où il risquait sa vie.
« Quand nous avons reçu l’appel à l’aide, on nous a dit que deux chiens étaient présents dans le tunnel. Mais l’un d’eux a dû mourir noyé en raison d’un orage. Nous nous sommes alors précipités sur les lieux pour tenter de sauver Bitty à temps alors qu’un autre orage arrivait« , explique Annie Hart, fondatrice de l’association. Elle a alors appelé Eldad Hagar et son équipe, habitués à réaliser de tels sauvetages et capturer des chiens effrayés, pour lui venir en aide.
Le sauvetage de Bitty, qui a demandé beaucoup de douceur et de patience, puis son incroyable métamorphose après un bon toilettage ont été filmés. Les images sont très émouvantes.
Si la cruauté humaine s’est tant exercée contre l’homme , c’est trop souvent qu’elle s’était fait la main sur les animaux .
Quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j’habiterai dans l’une d’elles, puisque je rirai dans l’une d’elles, alors ce sera pour toi comme si riaient toutes les étoiles. Tu auras, toi, des étoiles qui savent rire...
Merci pour vos commentaires