Ce sentiment fidèle qu’est L’amour d’une mère Quand les jours amères Assombrissent l’espace d’un coeur, Se réfugie au creux des sentiments Qui bouleversent la vie de l’homme « enfant ». Cet être qui vient renaître A travers les larmes De l’absence qui pèse Cet être qui bascule entre Espoir et regrets Et dont le regard à tout jamais Fixé sur le prix de la vie, Se retourne encore et toujours Vers la source de son amour… Qu’il est doux pour cette mère De savoir que ses plaies elle peut panser .. Qu’il est difficile d’imaginer Que son chagrin, elle ne peut qu’atténuer.. Ce fils qu’elle chérit Et cette promesse qu’il oublie Restera à tout jamais dans ses entrailles Pour une nouvelle bataille..
Pour pouvoir m’envoler là haut, Aller de plus en plus haut, Voir que le monde est beau, Je voudrais être un oiseau… Je voudrais être… une hirondelle, Je déploierais mes deux ailes, Pour m’envoler à tire d’ailes, Aller vers le Soleil, Découvrir le monde et ses merveilles… Je voudrais être… un papillons aux mille couleurs, Pour aller de fleur en fleur, Butiner leur miel d’amour, Jour après jour, Se poser au centre de leur coeur, Et recueillir ce qu’elles ont de meilleur… Mais je ne suis qu’une femme… Avec ses pleurs, avec ses drames, Mais je ne suis qu’une femme… Avec son rire, avec son charme, Et pour un rien mon cœur s’enflamme, Car je ne suis qu’une femme.
Janvier, pour dire à l’année « bonjour » Février pour dire à la neige « il faut fondre » Mars pour dire à l’oiseau migrateur « reviens » Avril pour dire à la fleur « ouvre-toi » Mai pour dire « ouvriers nos amis » Juin pour dire à la mer « emporte nous très loin » Juillet pour dire au soleil « c’est ta saison » Août pour dire « l’homme est heureux d’être homme » Septembre pour dire au blé « change toi en or » Octobre pour dire « camarades, la liberté » Novembre pour dire aux arbres « déshabillez vous » Décembre pour dire à l’année « adieu, bonne chance » Et douze mois de plus par an, Mon fils Pour te dire que je t’aime.
Mon coeur en détresse, Se réfugie dans sa sagesse… Douce innocence, source de mon salut… L’enfance si souvent méconnue Se fait salvatrice quand se tait le rire Des hommes qui n’ont plus de désirs..
Quand l’enfant me dédie Cet instant de vie, Que tout ce partage Fait fi de mon âge, Je tombe à genoux Loin des regards jaloux ..
L’enfance, ce bouquet de tendresse Tissé de fils de soie Pour vêtir l’enfant roi, Part à la découverte de mes rêves… L’offrande de sa présence Trouble le silence D’une journée qui s’achève
L’enfance, cette forteresse Qui de ma vie s’empare, Peu à peu se dresse Sur le chemin qui me sépare De son éternelle ivresse
Elle me parle de ses plus belles victoires Et s’endorment mes cauchemars
Donne-moi tes mains pour l’inquiétude Donne-moi tes mains dont j’ai tant rêvé Dont j’ai tant rêvé dans ma solitude Donne-moi te mains que je sois sauvé.
Lorsque je les prends à mon pauvre piège De paume et de peur de hâte et d’émoi Lorsque je les prends comme une eau de neige Qui fond de partout dans mes main à moi..
Sauras-tu jamais ce qui me traverse Ce qui me bouleverse et qui m’envahit? Sauras-tu jamais ce qui me transperce Ce que j’ai trahi quand j’ai tressailli?
Ce que dit ainsi le profond langage Ce parler muet de sens animaux Sans bouche et sans yeux miroir sans image Ce frémir d’aimer qui n’a pas de mots..
Sauras-tu jamais ce que les doigts pensent D’une proie entre eux un instant tenue Sauras-tu jamais ce que leur silence Un éclair aura connu d’inconnu
Donne-moi tes mains que mon coeur s’y forme S’y taise le monde au moins un moment Donne-moi tes mains que mon âme y dorme Que mon âme y dorme éternellement..
Qui ressemblerait à ces rêves si souvent emportés par le vent…
Et si je devais garder en mémoire
Ce que j’ai déposé au fond de mes tiroirs,
Je me souviendrais d’une couleur Qui est celle de l’espoir…
Je rangerais dans le grenier de mon coeur
Tout ce qui joue en ta faveur….
Je voyagerais jusqu’à l’Orient Là où le noir ne chasse pas le blanc…
Et s’il m’était demandé de ne plus en parler,
Je garderais au creux de mon âme ce secret
Tel un désir abandonné…
J’espérerais que si même je me tais,
Subsisterait toujours dans mon coeur
L’ardeur pour parler de nos silences
Qui sont autant d’offenses enfouies Dans le gris de nos vies..
Que se taise le vent
Quand dans le ciel S’écrit le nom de mon émoi…
Et que file l’étoile
Quand sur nos sentiments Se referme le voile D’un présent déchirant…
S’il m’était commandé De tout abandonner, Je crierais encore Ma peine jusqu’à l’aurore… La couleur de ta peau Est le fruit de ma passion Quel que soit ton pays, Je chérirai toujours Ce nom qui a embelli ma vie. Qu’importe la couleur Puisqu’elle nous conduit au bonheur..
Quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j’habiterai dans l’une d’elles, puisque je rirai dans l’une d’elles, alors ce sera pour toi comme si riaient toutes les étoiles. Tu auras, toi, des étoiles qui savent rire...
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