C’est l’histoire de Gabby, une chatte sauvée d’un refuge californien à l’âge de deux ans, et de son humaine.
A l’image des inséparables, elles ont tissé un lien si fort dès leur première rencontre que c’est ensemble qu’elles ont quitté ce monde récemment, a rapporté le site The Dodo après 13 années passées ensemble.
C’est directement dans le lit de sa nouvelle » maman » que Gabby avait foncé, y trouvant le refuge qu’elle cherchait depuis longtemps. Un refuge pour la vie… La minette est donc naturellement très vite devenue un membre à part entière de la famille mais aussi un véritable soutien pour sa bipède, lorsque celle-ci a perdu son mari. C’est patte dans la main qu’elles ont traversé cette épreuve et déménagé ensemble dans un établissement pour personnes âgées. La vieille dame ne s’imaginait en effet plus vivre sans sa douce et câline Gabby.
Un amour éternel
« Comme un enfant, j’étais émerveillée par la relation d’amour qui existait entre ma grand-mère et Gabby», s’est par ailleurs exprimée une des petites-filles de la défunte auprès du site anglophone. Et pour cause, pas une journée n’a passé sans qu’elles ne soient toutes les deux. Chaque jour pendant près de treize ans, elles ont été les meilleures amies du monde, presque des âmes sœurs : elles se levaient puis se couchaient ensemble et lorsque son humaine lisait, la chatte se blottissait contre elle.
Mais âgée de 15 ans, Gabby – bien fatiguée – a fini – comme sa maîtresse – par perdre l’appétit et beaucoup de poids. Aussi, la vieille dame – rassemblant ses forces – a emmené sa meilleure amie chez le vétérinaire où le verdict est tombé : son heure était venue, il fallait la faire partir, l’endormir pour toujours. Du mieux qu’elle a pu, elle a alors accompagné sa minette vers son sommeil éternel, jusqu’à son dernier souffle.
Et en rentrant chez elle, éreintée par ce douloureux événement, elle s’est assise dans son canapé pour s’offrir une petite sieste… dont elle ne s’est jamais réveillée. A quatre heures d’intervalle, cette chatte et son humaine sont donc parties, apaisées, sans souffrance et ensemble, comme toujours…
Apprends à tendre les bras pour accueillir et non pour enchaîner. Aime sans t’appuyer sur l’autre, mais accorde lui l’appui. Aide quelqu’un à planter des fleurs au lieu d’attendre qu’on t’offre un bouquet. Rappelle-toi que chacun est unique et a une valeur infinie.
Ne cultive jamais la vengeance: elle engendre la haine. Seul le pardon permet à l’homme d’évoluer. Ne juge pas. Prends les autres comme ils sont et non pas comme tu voudrais qu’ils soient. Tu ne pourras jamais progresser si tu ne passes pas par les portes de la tolérance.
Donne l’exemple dans la vie de tous les jours, ceci est plus riche et plus convaincant que tous les discours. Accroche-toi aux nuages quand ça va mal, même les plus gris ont une bordure d’argent.
Rien de vraiment bon ne sort de l’ambition ou du seul sens du devoir. On obtient de bien meilleurs résultats en inculquant aux enfants la dévotion et l’amour des hommes et des réalités objectives.
J’irai défier le temps.. Au gré de mes tourments, Me coucherai dans la chanson du vent.. J’irai cueillir les fruits D’un amour interdit.. J’irai décrocher les rêves Suspendus dans ces moments Trop brefs qui nous ont séparés; Quand les heures glisseront Sur le fil de ma vie, J’irai crier ma peine. Dévoilerai mes envies, Car même la femme qui prie Tremble sous les mots cueillis Au bord des lèvres de celui Qui a sur un visage triste Dessiné la musique de la vie.. J’irai supplier l’espoir Pour que rien qu’un soir Le ciel s’ouvre et déverse Sur mon être la couleur de l’ivresse.. J’irai là où naissent les promesses J’irai……
Ce remarquable court-métrage pointe du doigt ces esprits médisants et parasites. Réalisé à la demande d’Alexandra Adriaenssens, directrice de la structure belge
« Égalité des chances » qui travaille sur l’égalité entre femmes et hommes, Fred et Marie dépeint de manière angoissante les dessous d’un foyer… en apparence heureux.
Plus ou moins rapidement, au contact du pervers narcissique, un malaise s’installe pour sa victime, irrémédiablement suivi de dévalorisation et de culpabilisation.
La raison d’être du pervers narcissique est simple : se rendre valable en écrasant l’autre, dans un but pur et simple de se sentir supérieur. Il ne fait que manipuler, se pose en victime lorsque cela l’arrange, sa communication est toujours extrêmement floue, il ment et jalouse, change fréquemment d’opinions, menace, harcèle ou humilie…
D’ailleurs, après plus de vingt ans passés à étudier la question, Isabelle Nazare-Aga (auteure du livre Les manipulateurs sont parmi nous) est formelle : « les manipulateurs n’aiment personne ».
On estime que 2 à 3% de la population tient ce rôle de manipulateur.
Sources Jules Savouré (Demotivateur)
Mais comment les reconnaître?
Le pervers narcissique est quelqu’un qui n’a ni culpabilité, ni remord, ni empathie. Il ne se soucie jamais des sentiments et de la souffrance de l’autre. Il est dans la certitude, il ne doute jamais. En fait, l’autre n’existe qu’en tant qu’objet. Il met sa victime sur un piédestal ou il la foule au pied, il la flatte ou la disqualifie, selon son bon vouloir. Il n’est jamais dans un mode veille. Son arme fatale ? La parole. Il parle haut et fort, il est charismatique et amuse le monde. Mais il ne faut pas s’y méprendre : il n’y a pas de dialogue possible quand on est confronté à la perversion narcissique. Il change de sujet, il ne s’explique pas. En fait, le pervers narcissique a réponse à tout. C’est aussi un menteur, un égocentrique. Il est tout puissant et n’a pas de limite. Il est aussi en dehors du cadre et ne supporte pas la frustration. Le pervers attribue toujours la faute à l’autre. Il ne supporte pas la critique et encore moins le dialogue. Il est dans le monologue le plus total. Le pervers narcissique est d’ailleurs bien souvent un excellent conférencier. Son instrument majeur est le langage. Il le manie avec un grand art, pour flatter puis critiquer, blâmer, mépriser et humilier. C’est une personne charmeuse, flatteuse mais aussi culpabilisante, agressive, castratrice, rigide, excessive et sans limite. Comme le disait Paul Claude Racamier, un célèbre psychiatre, « la relation à l’autre est endommagée. L’instrument majeur, le terrain de prédilection de la perversion narcissique, c’est la parole
Pourquoi la rencontre d’un chien perdu, dans une de nos rues tumultueuses, me donne-t-elle une secousse au coeur ?
Pourquoi la vue de cette bête, allant et venant, flairant le monde, effarée, visiblement désespérée de ne pas retrouver son maître, me cause-t-elle une pitié si pleine d’angoisse, qu’une telle rencontre me gâte absolument une promenade ?
Pourquoi, jusqu’au soir, jusqu’au lendemain, le souvenir de ce chien perdu me hante-t-il d’une sorte de désespérance, me revient-il sans cesse en un élancement de fraternelle compassion, dans le souci de savoir ce qu’il fait, où il est, si on l’a recueilli, s’il mange, s’il n’est pas à grelotter au coin de quelque borne ?
Pourquoi ai-je ainsi, au fond de ma mémoire, de grandes tristesses qui s’y réveillent parfois, des chiens sans maîtres, rencontrés il y a dix ans, il y a vingt ans, et qui sont restés en moi comme la souffrance même du pauvre être qui ne peut parler et que son travail, dans nos villes, ne peut nourrir?
Pourquoi la souffrance d’une bête me bouleverse-t-elle ainsi? Pourquoi ne puis-je supporter l’idée qu’une bête souffre, au point de me relever la nuit, l’hiver, pour m’assurer que mon chat a bien sa tasse d’eau ? Pourquoi toutes les bêtes de la création sont-elles mes petites parentes, pourquoi leur idée seule m’emplit-elle de miséricorde, de tolérance et de tendresse?
Pourquoi les bêtes sont-elles toutes de ma famille, comme les hommes, autant que les hommes ?
Emile Zola
J’ai aimé ce texte car c’est également ce que je ressens à la vue d’un chien perdu
Je ne peux rester là sans réagir, sans essayer de trouver son maître et si je n’y arrive pas, je me sens tellement coupable mais coupable de quoi? Je ne puis le dire *****
Une étude du psychologue Kenneth Clark menée dans les années 50 visait à mesurer l’impact que le racisme (très présent à l’époque) avait sur l’image que des enfants noirs avait d’eux-même. Pour celà ils devaient choisir entre une poupée noire ou blanche en fonction de critères tels que la beauté ou la gentillesse. Les résultats étaient accablants, mais compréhensible avec la forte ségrégation raciale de l’époque .
Et à notre époque qu’en est-il?
A la rentrée des classes, regarde tous les élèves et remarque qu’ils sont tous différents, que cette diversité est une belle chose. C’est une chance pour l’humanité. Ces élèves viennent d’horizons divers, ils sont capables de t‘apporter des choses que tu n’as pas, comme toi tu peux leur apporter quelque chose qu’ils ne connaissent pas. Le mélange est un enrichissement mutuel.
♥ Sache enfin que chaque visage est un miracle. Il est unique. Tu ne rencontreras jamais deux visages absolument identiques. Qu‘importe la beauté ou la laideur ! Chaque visage est le symbole de la vie. Toute vie mérite le respect.♥ ♥ ♥
(Tahar Ben Jelloun, Le Racisme expliqué à ma fille)
Le racisme est bien l’infirmité la plus répugnante parmi les diverses laideurs de l’humanité.
Réalisé par Jacob Frey, un élève de l’Institut d’animation de l’École de cinéma de Bade-Wurtemberg, à Ludwigsbourg, en Allemagne, le court-métrage « The Present » a touché la plupart des 180 festivals dans lesquels il a été présenté, en récoltant plus de 50 récompenses.
Inspiré d’une bande dessinée du Brésilien Fabio Coala, ce projet de fin d’étude émouvant raconte l’histoire d’un jeune garçon tout à fait normal : il passe trop de temps enfermé chez lui à jouer à sa console. Une passion qui le rend agressif et solitaire Mais son quotidien va être bouleversé par un adorable chiot offert par sa mère.
Parcourir le chemin Qui mène vers demain, Et oser tendre les mains Vers d’autres destins… Frémir encore un peu Quand passe ton souvenir, Sourire et puis rire Quand ta voix me déchire… Refermer le tiroir Oû s’entassent les regrets, Et oser encore croire En la vie, en l’espoir… Quand un mot de tes lèvres Revient me caresser, Pleurer et puis gémir. Et oser te bannir.. Ouvrir enfin les yeux Fixés vers d’autres cieux; Après cet adieu, Formuler mille voeux.. Et oser te l’écrire; Car parler c’est mourir; Les mots sur du papier C’est tellement plus facile et Beaucoup moins fragile… Quand le corps est fatigué, Laisser glisser Les larmes de soupir, Et refermer le livre de ta vie…
Martin Gray a subi les épreuves les plus atroces. Trois fois la mort a frappé à ses côtés les êtres qui lui étaient chers, le laissant seul survivant : sa mère et ses frères tués dans la chambre à gaz du camp de Treblinka, son père abattu sous ses yeux à la tête des insurgés du ghetto de Varsovie. Le 3 octobre 1970, sa femme Dina et ses quatre enfants mouraient dans l’incendie de forêt du Tanneron.
Martin Gray a voulu qu’un livre rende hommage à la mémoire de ceux qu’il a perdus, à la mémoire aussi de tous ceux qui ont disparu comme les siens. Son récit est l’un des plus bouleversants qui se puissent lire.
Je n’ai qu’une certitude : Ceux que j’ai aimés, ma famille, mes camarades, mes enfants, Demeurent vivants en moi. Ils guident encore mes pas. Leur être fidèle, ce n’est pas s’enfermer dans la douleur. Il faut continuer de creuser le sillon : droit et profond. Comme ils l’auraient fait eux-mêmes. Comme on l’aurait fait avec eux, pour eux. Etre fidèle à ceux qui sont morts, C’est vivre comme ils l’auraient vécu, c’est les faire vivre en nous . C’est transmettre leur visage, leur voix, leur message aux autres. Ainsi, la vie des disparus germe sans fin. Je ne sais pas si je dois me dire croyant. Je ne puis dire : je crois en Dieu. Je ne puis dire non plus : je crois… Ce que je sais seulement, C’est que la mort ne détruit pas l’amour que l’on portait à ceux qui ne sont plus. Je le sais, parce que tous les jours je vis avec les miens… Ce que je sais aussi, c’est que la vie doit avoir un sens. Ce que je sais encore, c’est que l’amour est la clé de l’existence. Ce que je sais enfin, c’est que l’amour, le bien, la fidélité, l’espoir triomphent finalement toujours du mal, de la mort et de la barbarie. Tout cela, je le sais, je le crois… Dieu est-il au creux de ces certitudes ? Je ne sais pas ; je cherche.
Quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j’habiterai dans l’une d’elles, puisque je rirai dans l’une d’elles, alors ce sera pour toi comme si riaient toutes les étoiles. Tu auras, toi, des étoiles qui savent rire...
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