Francine Christophe est née le 18 août 1933 , l’année où Hitler prend le pouvoir. Francine est juive. À cette époque, elle portait donc une étoile jaune, signe qu’imposaient les nazis aux juifs pour les distinguer.
À 8 ans, Francine est emmenée dans les camps de concentration de Bergen-Belsen avec sa mère. Tout ce dont elles avaient le droit, c’était d’emmener un sac avec quelques effets personnels. La maman de Francine choisit d’apporter des petits morceaux de chocolat , promettant à Francine de lui donner le jour où celle-ci serait vraiment totalement affamée, presque à terre.
Plus tard, toujours à Bergen-Belsen, une autre mère attendait un enfant. La mère de Francine de demander à sa fille : « tu te souviens que j’ai gardé un morceau de chocolat ? Si tu te sens bien, je le donnerais plutôt à Hélène, sans quoi elle risquerait de mourir.«
Voici quelques années, des décennies après la libération, Francine désormais octogénaire a organisé une conférence sur le thème : « Et s’il y avait eu des psychiatres en 1945 à notre retour des camps ? ». Durant cette conférence, Francine va faire une « rencontre » unique .
La vie est un sommeil, l’amour en est le rêve, Et vous aurez vécu, si vous avez aimé.
Alfred de Musset
Il en est de l’amitié comme de la pureté ; la moindre flétrissure suffit à en troubler la transparence.
Francesco Alberoni
Le bonheur de demain n’existe pas. Le bonheur, c’est tout de suite ou jamais. Ce n’est pas organiser, enrichir, dorer, capitonner la vie, mais savoir la goûter à tout instant.
René Barjavel
Un enfant c’est le dernier poète d’un monde qui s’entête à vouloir devenir grand et ça demande si les nuages ont des ailes et ça s’inquiète d’une neige tombée et ça croit que nous sommes fidèles et ça se doute qu’il n’y a plus de fées.
Trouvé errant dans les rues de Californie le 9 janvier dernier, Oliver a risqué de finir sa vie à la fourrière de Baldwin Park. Mais ça, c’était avant que son chemin ne croise celui d’un certain John Hwang…
Les refuges sont pleins à craquer de petits malheureux attendant patiemment, parfois toute leur vie, qu’une bonne âme vienne les sortir de ces froids couloirs. Triste endroit qu’Oliver, un chihuahua d’à peine 2 ans, a lui aussi eu le malheur de fréquenter il y a peu. Et pour cause, il a récemment été déposé à la fourrière de Baldwin Park, en Californie, après avoir été découvert errant dans les rues. Mais trois jours à peine après son arrivée, son destin a basculé.
Son temps libre, John Hwan, ergothérapeute quadragénaire, le passe dans les refuges à photographier les tristes poilus dans le but de partager ses clichés sur les réseaux sociaux afin d’aider les animaux à trouver une famille pour toujours. Et le 12 janvier dernier, il est tombé sur Oliver. «Il se tenait sur ses pattes arrières et joignait ensemble celles de devant. Il montait et descendait, secouant ces dernières comme s’il suppliait, implorant qu’on lui rende sa liberté», a livré l’homme sur Facebook. Le voyant ainsi «prier», il s’est alors empressé de le photographier.
«Il allait et venait nerveusement dans la cage et a fini par presser son visage contre la grille en prenant une profonde inspiration dans le monde dont il était mis à l’écart.»
Et son témoignage a eu l’effet d’une bombe. Partagé plus de 2600 fois sur le réseau social, le post de l’Américain a en effet fait mouche
démontrant une fois de plus la puissance d’Internet : Oliver a désormais trouvé un doux foyer…♥♥♥
Écrivain et poète marocain de langue française, Tahar Ben Jelloun est né le 1er décembre 1944 à Fès au Maroc et vit à Tanger avec sa femme et ses enfants…
Chaque enfant est une parole prise à la nuit, une caresse du temps.
L’amitié ne rend pas le malheur plus léger, mais en se faisant présence et dévouement, elle permet d’en partager le poids, et ouvre les portes de l’apaisement..
Respecter une femme, c’est pouvoir envisager l’amitié avec elle..
L’amour n’atteint la maturité et la sérénité qu’aidé par l’amitié ; il y faut du temps et de la générosité.
Un vieux a le droit de se répéter : c’est un acquis et un privilège de l’âge.
Il faut aimer la terre, respecter ses humeurs qui donnent aussi bien la vie que ce qui l’annule.
Si le penchant de ton cœur te détermine pour le mariage, marche jusqu’à l’autel avec de saintes pensées, avec une véritable résolution de faire le bonheur de ta future épouse qui te confie le soin de ses jours, de celle qui quitte le nom de ses pères pour prendre le tien, de cette femme qui te préfère à tout ce qu’elle a chéri jusqu’à présent, et qui demain sera la tendre mère de tes enfants.
Pourquoi la rencontre d’un chien perdu, dans une de nos rues tumultueuses, me donne-t-elle une secousse au coeur ?
Pourquoi la vue de cette bête, allant et venant, flairant le monde, effarée, visiblement désespérée de ne pas retrouver son maître, me cause-t-elle une pitié si pleine d’angoisse, qu’une telle rencontre me gâte absolument une promenade ?
Pourquoi, jusqu’au soir, jusqu’au lendemain, le souvenir de ce chien perdu me hante-t-il d’une sorte de désespérance, me revient-il sans cesse en un élancement de fraternelle compassion, dans le souci de savoir ce qu’il fait, où il est, si on l’a recueilli, s’il mange, s’il n’est pas à grelotter au coin de quelque borne ?
Pourquoi ai-je ainsi, au fond de ma mémoire, de grandes tristesses qui s’y réveillent parfois, des chiens sans maîtres, rencontrés il y a dix ans, il y a vingt ans, et qui sont restés en moi comme la souffrance même du pauvre être qui ne peut parler et que son travail, dans nos villes, ne peut nourrir?
Pourquoi la souffrance d’une bête me bouleverse-t-elle ainsi? Pourquoi ne puis-je supporter l’idée qu’une bête souffre, au point de me relever la nuit, l’hiver, pour m’assurer que mon chat a bien sa tasse d’eau ? Pourquoi toutes les bêtes de la création sont-elles mes petites parentes, pourquoi leur idée seule m’emplit-elle de miséricorde, de tolérance et de tendresse?
Pourquoi les bêtes sont-elles toutes de ma famille, comme les hommes, autant que les hommes ?
Emile Zola
Quand j’ai lu cet extrait, je me suis rendue compte que j’éprouvais les mêmes sentiments, et que ce sera toujours pour moi un besoin vital de m’inquiéter pour les animaux quels qu’ils soient.. Je ne pourrai jamais assister passivement à leur maltraitance. Il y a trop d’abus dans notre société actuelle : on offre un chiot à un enfant mais ce n’est pas une peluche, c’est une vie et il deviendra grand, et il empêchera peut-être son propriétaire de partir en vacance..On doit prendre ses responsabilités..
On déserte parce que la douleur est plus forte que l’envie. Parce que dans ce monde trop d’horreurs se réveillent et ôtent la vie de personnes qui se trouvaient au mauvais endroit, au mauvais moment. Parce que la peur fait partie du quotidien et que se promener devient danger. Parce que l’eau n’est plus pure et que les « hommes » ne s’en inquiètent pas ou très peu. Parce que, quoiqu’on pense, il faut se taire. Notre avis n’intéresse plus personne et puis parler est dangereux. Guy Béart a chanté : « Le premier qui dit la vérité, il doit être exécuté » Il en a payé le prix et bien d’autres également. Alors, il faut continuer à vivre comme si de rien n’était.. Mais continuer jusqu’à quand et pourquoi et pour qui?
Je passerai sur les blogs et vous remercie pour vos passages sur le mien et vos commentaires
Certaines personnes ne choisissent pas leur chien pour son physique, sa race, parce qu’ils ont craqué devant une vitrine ou parce qu’ils font un caprice… Certains ont rencontré le chien dont ils devaient sauver la vie.
C’est le cas d’Isabelle qui nous raconte, non sans émotion, le sauvetage d’Icko, devenu son ami le plus fidèle. Son témoignage, livré via la voix de l’animal, est bouleversant.
« Je m’appelle Icko, et je suis un terrier, je suis né à Marseille, à la Belle de Mai. J’avais une gamelle, un maitre et un panier et sans que je comprenne on m’a tout enlevé. Contre quelque monnaie j’ai été échangé, puis échangé encore, comme on l’aurait pu faire d’un objet obsolète dans un vide grenier, d’un meuble inanimé qui n’a pas de repère.
J’avais beau regarder mes maîtres dans les yeux, ils ne me voyaient pas. Ils ne pensaient qu’à eux, à leur petit confort, leur quête mercantile, et se débarrassaient de moi sans un mobile, en me laissant partir vers d’autres horizons, sans un mot, sans même me demander pardon.
Je m’appelle Icko, et depuis ma naissance je n’ai guère connu que de la maltraitance. J’ai vécu l’abandon, les coups et les blessures . Je dois à ces passages mes babines échancrées qui de chaque côté montrent une déchirure des stigmates à jamais sur ma gueule imprimés qui en des temps anciens aurait pu me valoir d’être exhibé au cirque comme animal de foire.
Dans ma nouvelle vie enfin je me repose : j’ai posé les valises, je vais faire une pause.
Je suis né à Marseille dans les pauvres quartiers. Je suis Icko le fort, le vaillant, le guerrier ».
Je n’ai pas posté les photos qui se trouvaient au milieu de l’article..Pas la peine de montrer la souffrance de ce petit chien courageux.. La photo ci-dessous est plus agréable à regarder et montre que certaines personnes ont du coeur
Quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j’habiterai dans l’une d’elles, puisque je rirai dans l’une d’elles, alors ce sera pour toi comme si riaient toutes les étoiles. Tu auras, toi, des étoiles qui savent rire...
Merci pour vos commentaires